The cure for boredom is curiosity. There is no cure for curiosity

mercredi 31 octobre 2007

En direct (live)



Un message pour vous informer d'un autre détail futile :
je suis en train de manger ce qu'il y a sur la photo. Pour ceux qui connaissent, il y a un "mode d'emploi"(eating instructions) en bandes dessinées sur la boîte qui explique ce qu'il faut faire (en VO) :
1) twist it (tourne-le)
2) lick the cream (lèche la crème)
3)now dunk it in the milk (maintenant trempe-le dans le lait).
Je sais maintenant à quel type de consommateur ils sont destinés, comme les petits écoliers le disaient dans la pub : "ce n'est que pour les enfants".
Je ne sais pas si c'est régressif mais je vais continuer d'en manger. J'avoue, je ne suis pas les instructions, par contre en primaire, je mangeais mes BN comme ça alors que ce n'était pas écrit sur l'emballage, vous, non? Ce sont les enfants qui l'ont inventée cette manière de faire, les industriels l'ont récupérée et légitimée.
Par contre j'arrêterai d'en manger si on me démontre qu'ils sont ultra chimiques, ce qui se peut tout à fait; les industriels n'épargnent pas les enfants quand ils commercialisent des produits toxiques et, sans vouloir alourdir le débat, pire quand ils emploient les enfants en question. Voilà comment passer de ce que je mange au travail des enfants...
plus d'infos sur une grande chaîne de prêt-à porter qui retire des vêtements de son circuit de distribution pour cette raison :
http://www.lexpress.fr/info/quotidien/actu.asp?id=460884
Et vous, que pensez-vous des plaisirs régressifs et de l' "ironique" info de l'express (un peu comme les enfants qui fabriquaient des jouets pour une bouchée de pain, au sens propre parfois).

virgin suicides couple

Ce qui saute aux yeux, c'est la robe virginale, plus champêtre que robe de mariée (heureusement, sinon ce serait un fashion faux pas à tous les coups ou presque).
La blonde qui se cache derrière, avec sa peau laiteuse, ne dépareille pas.
Son copain fait aussi dans la blondeur mais ne les décolore pas platine comme "sa blonde".
Je les soupçonne d'avoir la même couleur à la base.
Leur accord semble aller plus loin que la simple génétique.
Ils aiment accessoiriser : chapeau et cravate pour lui, gros bracelet doré, collier et gri-gri de sac accordés pour elle.
Leur mimétisme va jusqu'au collant, ah non, il porte un slim (que je ne trouve pas moins féminin).
Un seul accessoire différencie vraiment leur sexe ("rappelons"
qu'il a les cheveux plus longs qu'elle et les traits fins):
non pas la veste et le gilet, interchangeables (quoique le petit gilet sur lui passe moins bien que la veste sur elle), mais les chaussures.
Sans elles, on aurait pu penser aux soeurs de Kirsten Dunst.
J'avoue que l'analogie ne m'apparaît que dans la blancheur de la robe et la blondeur du couple.
Et vous, que pensez-vous de l'uniformisation du couple, du slim (ou slip, si vous voulez) pour hommes et du film qu'ils m'évoquent?
plus d'infos sur le film de Sofia Coppola :
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=3942.html

mardi 30 octobre 2007

Une photo de cet été


Encore une photo de moi, même si ça génère moins de commentaires que mes autres choix.
C'est pour moi un moyen de mêler l'humain au débat parfois distant que j'installe. J'aime trouver sur les blogs ou dans les commentaires un peu d'intimité, des détails qui rappellent qu'il y a des personnes derrière les assertions.
Merci flabbergasted pour les détails sociologiques que j'aime connaître. J'ai d'ailleurs lancé des sondages en vue de mieux connaître mes lecteurs (oui, vous, quoi : regardez la bande à gauche).
Cette photo date de cet été, d'ailleurs c'est le soleil que je regarde (!?!).
Je n'étais pas bien bronzée, comme à mon habitude d'amoureuse platonique du soleil. Je n'étais pas non plus affamée contrairement à ce que mon décolleté semble crier. Je ne suis pas maigre, c'est une illusion d'optique (un effet de la photo ou la pose qui fait ressortir les côtes). Je l'aurais bien retouchée avec photoshop (que je n'ai pas) pour ne pas passer pour une pro-ana mais si on veut du "pris sur le vif" acceptons cette réalité imparfaite. Preuve que je mange : mes joues d'écureuil.
Je vous laisse noter les associations dangereuses de calculatrice (un colocataire matheux : mon copain), de vernis à ongles, bonsaï, lampe (presque missoni) habitat. De "rideau de douche" inutile parce que aéré. Notez les trois petites clés des ours de boucle d'or (ou les trois petits cochons, plus connus mais moins cohérents comme référence) le long de la porte. J'ai un peu peur d'être moins claire quand je fais du second degré...
C'était l'été, j'ai l'air contente, ma vie n'est pas pire aujourd'hui qu'à ce moment donc je suis contente.
Attention, pas trop vite, certains syllogismes sont des sophismes. J'aime pas qu'il fasse nuit à 18h... vivement le printemps !
Et vous, y a-t-il des saisons où vous vous sentez mieux, lesquelles et pourquoi?

La pareja con gafas

C'est un couple, leur langage corporel nous le signifie bien, surtout du côté de la fille (en tous cas c'est mon postulat de départ).
Son amoureux se la joue détaché (il la laisse s'affaler sur lui) et cool : il porte une combinaison de travail (ou bien la combi pour homme a succédé au combishort pour femme), les jambes retroussées, le marcel apparent et le pouce dans la poche.

A quoi voit-on que le style en question est plus étudié qu'utilitaire?

1)-Sur quel type de chantier autorise-t-on les Birkenstocks ?

2)-Quel ouvrier retourne son pantalon pour découvrir ses chevilles graciles et blanches?

3)-Et qui tire sur son col pour qu'il ne fasse pas raplapla, à part le "citadin branché"?

4)-On aurait pu s'attarder sur la blancheur du marcel, mais un argument décisif le rend inutile : regardez le style de sa copine, et comprenez que la nonchalance du garçon est feinte.

Elle, elle affiche un look étudié : des babies beiges, une robe à poches, un ton en dessous, (on passe sur le ratage du sac), coiffure élaborée et lunettes mouches.

La seule chose qui soit réellement utilitaire chez lui, ce sont ses lunettes; alors que sa copine porte des lunettes de soleil décoratives, ses triples foyers le sauve du brouillard (encore un risque sur les chantiers).

Et vous, avez-vous un style coordonné à la personne que vous aimez ?

lundi 29 octobre 2007

c'est pas contagieux, c'est du pop art

De nombreux logiciels proposent aux internautes de transformer leurs photos privées en oeuvres de Warhol, combien existe-t-il aujourd'hui de copies du portait de marilyn en Technicolor?
Cette idée de reproduction n'est pas contraire aux règles de l'art. Andy reproduisait déjà ses tableaux par centaines, démontrant ainsi que l'art n'est pas forcé d'appliquer le principe d'unicité, qui le différenciait jusqu'alors de l'industrie.
L'industrie de la mode, à son tour s'est emparée du phénomène, et le pop art qui dénonçait les déformations comportementales qu'engendre la société de consommation, devient un support de publicité.
Cet art a d'ailleurs tout pour plaire aux annonceurs : utilisation de couleurs pétantes, de références populaires (pop art est l' abrégé de « popular art »).
Le monde du pop art a les mêmes codes que ceux de la mode et de la pub : un univers fantasmé, une vision de la réalité fonctionnant sur le symbole.
Le pop art fait vendre parce qu'il cible toute personne déjà sensibilisée par la culture publicitaire (via la télévision, les magazines, la mode).
Voulant dénoncer ces influences, il y participe aujourd'hui (encore un serpent qui se mord la queue : le produit devient la matière première).
Edit: Andy Warhol, Roy Lichtenstein, Peter Blake et Richard Hamilton à Londres, 11 Octobre 2007 - 20 Janvier 2008 at the National Portrait Gallery.
http://www.npg.org.uk/popart/popart_home.htm
Et vous que pensez-vous de l'utilisation de l' art dans la publicité et avez-vous d'autres exemples?

dimanche 28 octobre 2007

vitrines et tentations


Michel Tournier avait déjà cerné le problème en la qualifiant de "coffre-fort fragile et provocant", il accusait
la vitrine d'être un appel à l'effraction.
Pour toutes celles qui dégainent plus vite la carte bleue que les pavés, nous retiendrons surtout l'aspect provocant : la vitrine a pour fonction de tenter les passantes, celles qui ne seraient pas entrées.
Combien de blogueuses racontent leurs achats impulsifs dus à une vitrine tentatrice qui, en plus d'alléger leur porte-monnaie, les amène parfois à shopper à des moments incongrus, entraînant retards, ratages de train, voire ruptures ou licenciements (j'exagère? oui un peu...).
Vous croyiez n'avoir besoin de rien, mais ce qu'il y a derrière la vitre, vous ne l'avez pas (encore). D'accord vous êtes déjà en jean large, avec une blouse, un manteau et un sac, mais ce ne sont pas ceux que porte Charlotte Gainsbourg (coupée sur la photo). D'accord, on s'en fiche de s'habiller comme elle, mais quand même, elle est pas mal la vitrine Darel!
Et vous, êtes-vous indifférente à cette tentation, vous n'achetez que ce dont vous avez besoin ou cas inverse avez-vous déjà acheté la tenue complète d'un mannequin? Bref, quel effet a la vitrine sur votre comportement de consommatrice?

the Devil Wears Prada : roman à clef


C'est surprenant que la marque Prada n'ait pas rebondi sur le livre (puis le film), leur publicité donne plutôt l'impression de vouloir rétablir la balance.
Après avoir été stagiaire à Vogue, Lauren Weisberger sort son premier livre et essaye de faire croire que les deux éléments sont indépendants. Sa rédactrice en chef de fiction n'est pas inspirée d'Anna Wintour...
Comme Galilée, elle aura considéré que certaines vérités peuvent attendre, lorsque les enjeux personnels sont menacés.
Et vous, êtes-vous pour maintenir la vérité coûte que coûte ou certaines situations méritent les compromis?

samedi 27 octobre 2007

Le girlish boy et sa poupée


Le girlish boy n'attend que la nuit pour transformer sa mèche sur le côté en crête (voir "punk" tagué sur le mur juste au niveau de ses cheveux) et la jeune fille rangée en dancing queen.
Il a réussi l'épreuve du sac à main pour homme, elle a trouvé le sac de fille à la fois vintage et it-bag.
La poupée est sortie du cliché babydoll dress (too much même si, c'est vrai, elle adore ça). Retour aux classiques : col montant, taille marquée et manches trois quarts; à imiter cet hiver...
Ils s'accordent sans être un couple : "grey is the new black"? Ils ne veulent pas l'entendre, et n'intègrent que le marron à l'éternel noir. Réussite moyenne des sandales, compensée par l'accord avec son sac et celui de sa poupée. Quant aux incontournables babies compensées, rien de telles pour transformer toutes les femmes en poupées.
Et vous, comment qualifieriez-vous votre (ou vos) look(s)?

vendredi 26 octobre 2007

ne pas attendre que tout soit parfait pour être heureux


Je disais dans mon post d'hier qu'un peu de couleur et un sourire pouvaient faire beaucoup contre la morosité ambiante.
J'ai toute la panoplie pour illustrer cette théorie (voir photo) pourtant cette journée n'a pas su faire mieux que le temps.
Mais je vais assumer cette responsabilité parce que ma déception, j'en suis responsable.
Les stoïciens ont compris qu'en supprimant le jugement on supprime le mal ; ça ne veut pas dire arrêter de penser mais avoir un contrôle sur celles qui sont nocives. C'est un travail mais c'est possible : on peut choisir notre point de vue pour qu'il ne nous mette pas dans un état qui ne nous convient pas.
En commençant par les gens qui nous entourent : "je me garde de considérer mes semblables comme si j'étais un spectateur qui a payé sa place et qui veut qu'on lui plaise." (j'emprunte ce conseil à Alain parce qu'il me parle pas mal). Sans attentes on substitue la surprise à la déception.
Et vous, prenez-vous les événements comme ils viennent ou avez-vous des attentes voire une tendance à tout planifier?

jeudi 25 octobre 2007

Il fait pas beau dois-je faire la gueule?


L'abattement est la réaction la plus répandue quand les conditions climatiques n'inspirent plus la joie de vivre.
Pourquoi se sent-on obligés de s'accorder sur le temps?
Le ciel est gris, il est donc en plein dans la tendance hiver 2007!
La plupart d'entre nous n'a pas eu sa dose de luminosité cette année. Comme un végétal fane de l'absence de soleil, les visages reflètent une humeur morose.
Rappelons que le gris ne sera jamais à la mode pour le teint. Il faut donc cesser ce mimétisme. Pour inverser cette tendance, dégainons la couleur (dans les collants cette année) et affichons un sourire communicatif, dès que possible (ce serait inhumain de l'avoir en permanence, par contre).
Il n'y a rien de pire que le ton sur ton quand il s'agit de morosité. Vous vous devez de fabriquer la luminosité que le soleil ne vient plus vous apporter : commencez par rayonner (comment ça c'est facile à dire?).
Et vous, vous voyez l'abattement comme un droit ou vous lutter contre et comment?

mercredi 24 octobre 2007

De l'influence de nos pensées



Je n'avais pas prévu de focaliser tellement sur les chaussures. je n'ai pas l'intention de rendre ce blog trop spécialiste. Mais je vous rassure, encore une fois, elles serviront à un propos décalé : ce qui influence nos pensées et l'influence de ces pensées sur nos actes. Par exemple, je parlais dans mon dernier post d'acheter deux paires de chaussures, inconsciemment l'idée est devenue une tentation et j'ai acheté une paire d'escarpins et des bottes basses... à talons. Après avoir expliqué que bien qu'aimant les talons, ils m'empêchent de marcher (dommage pour des chaussures). Je me sens la consommatrice de l'absurde mais je l'explique par l'influence de nos pensées sur nos actes. j'essaye de vivre ce dont je rêve.

Et vous quelles sont vos influences (en terme d'achat ou autre choix de vie) et quelle est votre pire erreur d'achat?

dimanche 21 octobre 2007

des escarpins deux jours de suite??



Ne vous fiez pas à ce que vous voyez, il ne s'agit ni d'une thématique qui s'éternise, ni d'une confession d'une accro du shopping (deux paires en deux jours), puisque je ne parlerai pas vraiment de chaussures.
Les escarpins Miu Miu sont là pour symboliser mon rêve absolu en matière de chaussures, mais plus largement, ils représentent l'inatteignable vers lequel on aime tendre.
Ma vie n'est pas l'incarnation d'un idéal, je ne vis pas un rêve, pourtant, mon imagination capable d'angoisse me laisse déduire la douceur de ma condition.
Et vous, préférez-vous vivre un "rêve" avec l'angoisse de le voir s'envoler ou vivre un cauchemar avec l'espoir d'un salut?

si j'arrivais à marcher avec des talons...


Depuis que je suis entrée dans la catégorie trentenaire, en plus de l'envie d'enfant m'est venu le goût des talons.
J'en ai donc acheté quelques paires : bottes à talon, escarpins, open toes... Aussi jolis que de la lingerie, aussi utile que cette même lingerie une taille trop petite.
J'ai beau les prendre à ma taille, les escarpins sont toujours un peu étroits au goût de mes pieds élevés dans le confort des baskets, ballerines, bottes plates et autres sandales.
Mais connaissant la condition pour être belle, j'accepte de souffrir, je les porte donc ... chez moi.
J'ai la précaution de ne pas les mettre si je dois marcher puisque ma démarche ne me permet pas d'aligner plus de trois pas.
Etonnamment, je peux en faire une dizaine à reculons sans que mon équilibre soit corrompu.
Vous vous doutez que je n'ai donc pas tenté l'expérience du moon walk dans la rue.
Entre mes talons et moi, une séduction s'opère mais on en reste pour l'instant au stade platonique.
Et pour vous, les talons c'est un problème ou pas ?

vendredi 19 octobre 2007

avoir du style


Un style ne vaut que s'il est en phase avec l'individu, il est donc réinventé par chacun.
Mais il s'agit avant tout d'une recherche, quelqu'un qui n'en a pas, de style, c'est avant tout qu'il n'en fait pas la démarche.
On dira qu'il "ne fait pas d'effort", bien qu'il ne s'agisse pas d'une contrainte pour celui qui en a, du style.
Il y a derrière cette harmonie de l'ensemble, en accord avec l'individu, une volonté même si elle semble venir naturellement.
Au delà de la recherche d'une allure qui ne jure pas avec la personnalité, il reste à trouver l'accord entre des éléments variés.
En effet, le style naît le plus souvent d'une combinaison réussie de plusieurs influences. L'idée, en application, étant de trouver dans les propositions du prêt-à-porter, un peu de ce qui nous représente : de la féminité, de la coolitude ou du chic guindé.
Avoir du style c'est trouver un accord entre ce qu'on est et ce qu'on paraît. La quête est donc aussi laborieuse que de se connaître soi-même.
Et vous, comment définissez-vous le style, ou qui le représente à vos yeux?

mercredi 17 octobre 2007

le mode de vie des grenadines


Qui ne rêve pas de se contenter de quelques basiques parfaits qui viendraient se substituer à l'opulence de nos placards?
Quel que soit notre degré d'addiction modeuse, on compense toutes par la quantité, l'imperfection de nos trouvailles, non?
Heureusement on peut espérer que l'expérience nous amène à mieux cerner nos essentiels.
Et puis accordons à la quantité cet avantage de nous permettre de renouveler nos styles instables!
Et vous, quels sont vos basiques?