The cure for boredom is curiosity. There is no cure for curiosity

vendredi 18 septembre 2009

designers united et Georges Ivanovitch Gurdjieff

























J'ai découvert un nouveau magasin online avec des marques de référence dont ma marque de référence perso : Sessùn!
(le look Audrey Tautou dans Coco Chanel sur la photo ci-dessus est un des visuels de la collection Sessùn).
Ce site, dont je ne connais pas la date de création mais qui est nouveau pour moi porte un nom qui ne m'a pas laissée indifférente : designers united.
http://www.designers-united.com/online+shop/

Vous y trouverez des marques connues comme Stella Nova et bien sûr Sessùn mais il y a surtout de jeunes designers que je ne connaissais personnellement pas mais dont j'apprécie la créativité.
Ce nom original " designers united " m'a évoqué une formule espagnole : "El pueblo unido jamas sera vencido". De là, mon esprit s'est momentanément désintéressé de l'univers modesque pour partir dans des sphères impalpables, nommées par Platon "le monde intelligible".
J'étais donc en mode conceptuel, en pleine recherche sur blackle (le google éco-responsable).

Je suis passée du concept d'unité à celui de conscience (le coq m'ayant toujours rappelé la présence de l'âne) et je suis alors tombée sur une autre perle, pas aussi fashion que "designers united " : un texte de
Georges Ivanovitch Gurdjieff ...
Le contenu peut être résumé par un extrait de wikipedia :
"Les méthodes de Gurdjeff visaient à promouvoir l’auto-observation et « le rappel de soi » afin que ses élèves sortent, selon lui, de leur profond sommeil et deviennent conscients de leur vrai moi. Alors seulement, ils cesseraient d’être des machines humaines. Ce concept de rappel de soi était selon lui la clé d'une vraie vie, d'une conscience réelle du vrai moi. Sans cette capacité de "rappel de soi", de conscience totale et libre, un homme ne serait qu'un ensemble de réactions automatiques programmées par son éducation, ses acquis et son illusion de choix, soit une véritable "machine" quelle que soit son envergure intellectuelle. "
http://fr.wikipedia.org/wiki/Georges_Gurdjieff

Un commentaire sur les théories de Georges Ivanovitch Gurdjieff et/ou des trouvailles chez designers united?

mercredi 16 septembre 2009

le paradoxe "boyfriend" :trop grand pour toi mais quand même à ta taille

Si mon copain portait du small....
... ce serait avec plaisir que je lui emprunterais sa veste, qui ne s'écroulerait alors pas aux épaules faute de carrure suffisante et je n'aurais alors plus qu'à la roulotter (rebouler en langage bloguesque) pour l'ajuster.

Trêve de rêverie, et puis avouons, sommes-nous prêtes à sacrifier le gabari de nos hommes juste pour pouvoir piquer de leur côté de la penderie?

La solution est dans le paradoxe (trop grand pour toi mais quand même à ta taille) matérialisé, entre autre, chez topshop (photo 1 et 2) . Une veste trop grande de partout sauf des épaules, juste là où ça fait moche quand c'est vraiment le blazer du boyfriend.





Chloé (photo 3) utilise un terme qui prête moins à controverse : " longline jacket" mais on reconnait bien là la boyfriend influence.
On veut du faux "oversized", parce que s'il suffisait d'acheter une taille trop grand pour avoir la boyfriend attitude, ça se saurait.





















Photo 4 : le boyfriend jean de MIH pourra encore passer dans plusieurs saisons, non-reboulé cette fois, en se faisant passer soit pour un jean large casual soit pour un jean droit classique (tout dépend à quel point il tombe boyfriend sur nous).

Tandis que la version de Elliott (photo 5) risque d'être typiquement datée car too much boyfriend-style à cause des griffures.
D'une part, j'ai une question : pourquoi le typique jean boyfriend tendance 2008/2009 est à ce point écorché que ç'en est même de l'acharnement ?
C'est censé être un jean de garçon et comme ils courent partout, ils tombent tout le temps, serait-ce l'explication?
D'autre part, je demande à ceux qui ont vécu tout ou partie des eighties de se souvenir de leurs jeans troués qui ont finis en short car immettable à force de massacre (parce qu'à l'époque on les faisait nous-mêmes les trous au genoux).
Dernière question que je pose à Elliott : quelle différence y-a-t-il entre le boyfriend jean et le dad jean (photo 6)? Les concepts sont proches à tel point que je ne perçois pas la nuance au niveau visuel. Et vous?

mardi 8 septembre 2009

bye bye dream shoes


C'est la rentrée depuis une semaine et j'attendais impatiemment l'arrivée de mes premiers élèves (je donne des cours particuliers de philosophie aux lycéens).

Désœuvrée, car plus vraiment dans un mood vacances, je me donnais la sensation d'activité en surfant sur le net jusqu'à pas d'heure (bah oui, parce que je n'avais pas à me lever le matin!).
Toute personne qui attend de pouvoir travailler connait cette sensation d'entre-deux, ni vraiment en phase travail ni vraiment en phase relaxation, impression d'hyper-vigilance due à cette énergie inexploitée...

Bref, après avoir épluché les blogs de ma connaissance, j'ai eu le malheur de fouiner d'un peu trop près dans ebay.
J'ai pu constater un paradoxe me concernant : moins je gagne d'argent, plus j'ai envie d'en dépenser.

Après la phase d'exaltation où mon fantasme de garde-robe idéale planait suffisamment dans mon inconscient pour permettre à mon conscient d'ignorer les trop nombreux clics sur paypal, la prise de conscience de ma faillite personnelle m'a finalement sautée au visage (avant le découvert : thanks to my surmoi, heureuse auto-censure).

Je m'étais promis de résilier mon compte paypal après une dernière acquisition : mes dream shoes, des spartiates à clous/sequins Roberto BOTELLA.
La vente se terminait aujourd'hui, j'avais même programmé une alarme sur mon portable pour ne pas rater ce rendez-vous.
Jusque-là nous n' étions que deux à enchérir mais quelques minutes avant que la vente ne se termine, nous voilà une dizaine à lutter.
D'où sortaient-elles ces bougresses, à venir loucher sur MES spartiates comme ça au dernier moment, quand j'avais déjà eu le temps de les accorder mentalement au reste de ma penderie?
Et pire : non contente de sortir sournoisement des fourrés, elles étaient prêtes à payer plus cher!
Elles sont parties à 65 euros, mon enchère maximum était d'un euro moins cher (fichue barrière psychologique).

On pourrait croire qu'une telle frustration aurait pu relancer le processus de quête du Graal, que nenni : j'ai résilié mon compte avec plus de facilité que jamais, comme on quitte plus facilement un amant qui vous a fait une crasse...!
Bref, mon ebayine idylle s'est tarie de façon fulgurante.

Le jour-même (c'est-à-dire aujourd'hui) mon téléphonait sonnait : mes cours commencent, finies les pseudo-vacances de surconsommation ruineuse : quand on travaille on a moins le temps de dépenser (réciproque du postulat de départ).
Bon, évidemment je pourrais regretter une chose : je ne donnerai pas mes cours en spartiates mais j'avoue que remis en contexte, ça ne pèse pas lourd comme souci.
Par contre, si par hasard vous voyiez cette paire ou sa jumelle, dites-lui que je suis toujours prête à l'adopter...

Question pour ceux qui veulent (pour ne pas dire "ceux qui suivent") :
Quel était le postulat de départ?
Bonne rentrée!