The cure for boredom is curiosity. There is no cure for curiosity

vendredi 22 février 2008

divine e-day


J'ai été taguée par diane, il n'a pas fallu longtemps pour que l'arroseur soit arrosé.
Je lui ai lancé un défi : décrire un samedi idéal, heure par heure.
La voilà qui me refile le bébé (pas le hibou : juste une image)...
Voici les régles du jeu:
1 : Mettre le lien de la personne qui nous a tagué
2 : Mettre le règlement du tag sur le blog
3 : décrire un samedi idéal, heure par heure, du réveil au coucher
4 : Taguer 6 personnes en indiquant les liens de leurs blogs
5 : Avertir directement les personnes taguées sur leurs blogs

Alors voilà, heure par heure, mon samedi idéal (un où ni moi ni mon copain ne bosserions).

10h00 : J'ouvre les yeux mais je ne bouge pas, pour profiter consciemment des bras qui m'enlacent, ce que j'oublie de faire en dormant.
11h00 : Je bois un café au lait, les yeux dans la brûme de ses yeux à lui. Je parle ou j'écoute selon qui a la parole. Je me sens en phase avec le moment.
12h00 : Je sors de la douche pour qu'il puisse y entrer. Je me prépare, il se lave, on parle et on conclut qu'on profiterait bien du soleil.
13h00 : On est à la terrasse d'un café, j'ai fini ma salade chèvre/noix, il ne veut pas finir sa quiche, c'est plutôt une bonne nouvelle pour moi qui ai encore faim.
14h00 : On est toujours à la terrasse quand un couple d'amis passe, nous voit, s'assied, nous disent qu'ils sont pressés parce qu'ils organisent une fête à la rivière.
15h00 : Nos amis nous ont embarqués avec eux et nous voilà dans la zone industrielle, on va au supermarché... Je fais remarquer discrètement à mon copain que c'est toujours notre samedi idéal, mais nous voilà déjà à la caisse.
16h00 : On est à la rivière où d'autres couples nous attendent. On se répartit les tâches, installation du pique-nique et du son, ou plongeons dans l'eau.
17h00 : Je flotte dans le coin d'eau où le soleil brille encore. Plus le soleil descend plus on se retrouve nombreux dans le petit coin de soleil.
18h00 : On continue de se tenir chaud mais hors de l'eau et ceux qui ont envie de chanter se lâchent, d'autres parlent et ont du mal à s'entendre. Ces derniers sont les 1ers à réaliser qu'il commence à faire froid.
19h00 : Les voitures se re-remplissent mais plus forcément des mêmes personnes. Le convoi de voitures fait chemin inverse.
20h00 : On se retrouve tous (mis à part les quelques perdus volontaires) dans le plus grand appart : une colocation qui a l'habitude des rassemblements improvisés.
21h00 : La musique est trop forte pour les voisins, mais après tout rien ne les empêche de venir participer.
22h00 : On mange les restes du pique-nique et un aller-retour à l'épicerie permet de combler les manques (principalement des apéritifs : à boire et à manger).
23h00 : On réalise que l'un des convives a un jet privé et qu'il nous emmènerait bien faire un tour du monde si on a rien à faire le lendemain.
00h00 : Je fais partie des plus motivés qui sont montés dans le jet, j'ai réussi à motiver mon copain et mes amis proches à se joindre au mouvement. Nous voilà prêts pour un dimanche idéal...

Dans mon monde idéal on ne dort pas, bien qu'on sache paradoxalement apprécier les grasses matinées comme le montre ce samedi matin. Ce qui est idéal aussi c'est que tout soit possible.
Les journées parfaites sont parfois aussi simples que ce samedi : chercher le lieu le plus paradisiaque, au plus près de chez soi (ça aurait pu être la plage puisque je vis près de la méditerranée, mais l'Hérault est une rivière très sympa et le lieu est propice aux fêtes en plein air, l'été) . C'est sûr que la perspective que nous offre le jet privé ne me laisse pas indifférente, mais j'avoue qu'avec une nuit blanche derrière moi, je risque de moins apprécier le dimanche idéal, aussi extraordinaire fut-il.

Comme l'exige la règle, je dois taguer 6 blogueuses la myrtille, pour lui retourner son dernier tag, et dontbesofrench,
fanette,
frieda ne peut pas, elle m'a prévenue par mail, sushipedro a été taguée puisque c'était la suivante sur la liste,
puis jenemeplainspasjeconstate,
et lejournaldemademoiseller .

Et vous, il vous faut de l'extraordinaire pour que ce soit idéal?

Edit : La photo est de Maxime (dont les galeries photos sont visibles sur facebook), elle ne pouvait pas être de moi vu que je suis dessus. D'ailleurs, QUIZZ : où suis-je?

Edit 2 : Je suis en vacances à partir de maintenant, jusqu'au 3 mars. A bientôt!

Jaune et joli






















Après avoir écouté plusieurs opinions avisées et ayant un impact sur mon jugement, je prends la décision de ne pas renouveler la solution frange.

Et oui, c'est un peu tôt pour l'annoncer mais je vais de nouveau laisser pousser la mèche qui est pour l'instant juste au-dessus de mes sourcils et qui frôlera mon nez cet été.

Quelles solutions rigolotes, à défaut d'être esthétiques, vais-je devoir trouver pour ne pas être aveuglée par autre chose que le soleil et les vêtements jaunes (photo 1 à 6)?

Les foulards de cet hiver recyclés en bandeaux, mes bandeaux pour la douche recyclés en foulards (enfin je veux dire : en bandeaux, mais pour sortir); chapeaux puis bonnets si je ne me sens pas belle avec mes yeux cachés par un rideau de cheveux.
Voilà , je ne suis pas une fille à frange... C'était bien rigolo au début, changer de tête on en a tous envie, mais pas pour être pire, avouons-le!
D'ailleurs j'y pense : s'enlaidir c'est bien plus facile que de s'embellir...
Je m'étais déjà fait la réflexion qu'il était plus facile de saouler quelqu'un que de l'intéresser. Et je me disais que c'était une méthode de "démunis de savoir-faire relationnel "que de chercher à faire réagir quelqu'un en l'énervant par incapacité de le faire en l'amusant.
Surprendre les gens de façon postive demande bien plus d'effort que de leur pourrir la vie, et ils réagissent autant : peu d'efforts beaucoup d'effets. Trop de gens choisissent cette seconde option. A ceux là : soyez plus inventifs, compliquez-vous la tâche trouvez des biais bien à vous d'atteindre l'humeur des gens, ne misez pas sur la facilité de leur ruiner la journée.
Je lisais récemment sur http://coeurdetonnerre.over-blog.com/ une citation de Cohen, dans Chagrin d'école de Pennac, qui s'étonne que "de se savoir mortel ne rende pas l'homme bon", citation que je vous restitue :
"Mais pourquoi les hommes sont-ils méchants (ndlb : PARCE QUE!) ? Pourquoi sont-ils si vite haineux, hargneux ? Pourquoi adorent ils se venger, dire vite du mal , eux qui vont bientôt mourir? Que cette horrible aventure des humains qui arrivent sur cette terre, rient, bougent, puis soudain ne bougent plus, ne les rende pas bons, c'est incroyable. Et pourquoi vous répondent-ils si vite d'une voix de cacatoès, si vous êtes doux avec eux, ce qui leur donne à penser que vous êtes sans importance, c'est à dire sans danger ? Ce qui fait que des tendres doivent faire semblant d'être méchants pour qu'on leur fiche la paix, ou même, ce qui est tragique, pour qu'on les aime. Et si on allait se coucher et affreusement dormir ? Chien endormi n'a pas de puces. Oui allons dormir, le sommeil a les avantages de la mort sans son petit inconvénient. Allons nous installer dans l'agréable cercueil. Comme j'aimerais pouvoir ôter, tel l'édenté son dentier qu'il met dans un verre d'eau près de son lit, ôter mon cerveau de sa boite, ôter mon coeur trop battant, ce pauvre bougre qui fait trop bien son devoir, ôter mon cerveau et mon coeur et les baigner, ces deux pauvres milliardaires, dans des solutions rafraîchissantes tandis que je dormirais comme un petit enfant que je ne serai jamais plus. Qu'il y a peu d'humains et que soudain le monde est désert."
Et vous, vous étonnez-vous de ce que la condition de mortel et la conscience ne fasse pas nécessairement de l'homme quelqu'un de bon? La définition "l'homme est capable du meilleur comme du pire" vous convient-elle mieux que l'assertion "l'homme est un loup pour l'homme"

mercredi 20 février 2008

blog mode et sciences humaines, y'a un problème?




























Le rouge énerve le taureau : je vois rouge aujourd'hui.
Et j'ai des raisons, rien à voir avec les vêtements empourprés que je n'ai jamais cessé d'aimer. J'ai toujours fait fi de la tendance, de la discrétion ou d'une quelconque entrave à porter cette couleur. Donc mon énervement n'a rien à voir avec les quelques photos qui précèdent, qui ont une vie indépendante de celle de ce post.
Oui, je pourrais dire qu'on va beaucoup voir ce trio de couleurs de la brochette du premier rang des défilés (photo 1) : rouge, jaune, bleu/gris (photo 2). Des robes et des pulls rouges, je n'ai jamais cessé d'en voir, surtout sur les brunes et même sur des timides (je vous assure que ça s'assume).
Je pourrais revenir sur le thème de la passion, avec ma définition d'hier, que je trouvais concise et qui m'apparaît aujourd'hui bien réductrice :" Le rouge c'est la couleur du sang, de la passion. Le rouge c'est violent, c'est fort et excitant.". Ca me fait penser que l'avantage du blogueur et du journaliste sur l'écrivain, c'est que c'est publié tout de suite et on ne revient pas dessus. L'écrivain se relit, se juge, jette, regrette, doute, sèche. Le bon évrivain se relit, se juge, réécrit. Quel courage!
Moi je me relis, mais c'est déjà trop tard, et ça m'allège : ça ne m'appartient plus, c'était mon moi d'hier. Enfin c'est ce que je me dis.
Puis me reviennent des échos de ce que les gens pensent : dans les commentaires, dans les mails, In Real Life... Bref, je souhaitais être lue, je voulais l'avis des gens. Comme toujours les conseils et les reproches s'opposent et s'annulent (un compliment, un reproche, pour la même raison) et puis les gens ont le droit de critiquer, même quand ils ne pourraient pas faire mieux(?).
Si les critiques sont constructives, la remise en question nécessaire, très souvent c'est le conseil de quelqu'un de peu avisé qui prétend me conseiller sans donner de solution.
Je fais ce blog pour ceux qui peuvent tirer bénéfice de ce que j'écris (et la simple distraction me suffit). Les lecteurs de blogs-mode qui trouvent la philo "trop scolaire" et les lecteurs de blogs de sciences humaines (voir les commentaires d'hier) qui trouvent que la mode est un détail social et la verraient mieux en sous-partie d'un blog plus sérieux : qu'ils sachent apprécier la différence de ce blog hybride, n'étant pas empêchés de compléter leur lecture dans des blogs plus spécialistes.
Ces derniers jours, mon blog a appelé la critique mais elle est largement annulée par les messages encourageants auxquels j'ai prêté plus d'attention. Dans cette phase de remise en question nécessaire (bloguesque entendons-nous : je ne me laisse pas polluer la vie) : pas assez ou trop de philo, de photos de moi, bientôt de moi tout court :
On se laisserait presque mettre dehors "il y a trop de toi dans ton blog!".
"Ah! Pardon, excusez-moi, je sors..."
Et vous, la fusion des termes "mode" et "sciences humaines" vous a-t-elle interpellé ?
Dans quel sens?

compil green(s)





























Inspirée par la thématique couleur des derniers posts de trender, j'espère ne pas mettre de bâtons dans les roues de leurs projets futurs (personne ne se plaindrait du doublon de toute façon). Amylee et Anna : je me permets de suivre votre exemple. A part dire que c'est la couleur de l'espoir, de l'Irlande et des trèfles à quatre feuilles (ça en fait la couleur de la chance aussi, alors, ou pas?), je n'en connais pas tant sur le sujet.
Si ce type de symbolisme ne m'intéresse que très peu d'habitude, ça m'a pourtant intéressée de lire dans trender que le jaune était la couleur de l'estime de soi, et le double effet de cette estime c'est : d'un point de vue positif, la confiance, l'assurance et d'un point de vue négatif, l'égocentrisme, le mépris de l'autre.
Même si je ne connais pas les codes officiels, les couleurs, c'est un sujet qui m'intéresse :
Je me dis : Comment expliquer les couleurs à un aveugle de naissance?
A partir de quelles références communes peut-on leur communiquer ce qui n'est qu'une impression (la couleur d'un objet est une qualité subjective, presque autant que la beauté : on ne voit pas tous les mêmes nuances de couleur et il y a les daltoniens. D'ailleurs pourquoi ce dysfonctionnement ne touche que les hommes, au même titre que l'hémophilie?).
Si on devait expliquer le vert : on dirait que c'est la couleur de la nature, que l'herbe est verte et forme des prairies entières; c'est aussi les feuilles dans les arbres et on respire mieux grâce à tout ce vert, c'est la couleur des éco-citoyens (écolo est un terme connoté "déphasé avec le réel" , l'éco-citoyen est concerné, il ne fait pas l'autruche). Le vert c'est l'environnement.
Le bleu c'est la couleur du ciel, de la mer, de tout ce qui est plus grand que nous : de l'horizon. L'homme est composé à 80% d'eau (on n'en est pas bleus pour autant, comme les schtroumphs et notre planète), ce bleu c'est donc la vie, on boit l'eau, on meurt sinon.
Le rouge c'est la couleur du sang, de la passion. Le rouge c'est violent, c'est fort et excitant.
Le jaune c'est le soleil : ça tient chaud, ça donne la pêche, comme le citron, le jaune c'est acide.
Le orange c'est la couleur des agrumes donc celle de la vitalité (un mélange de passion et de chaleur).
Bon, je sais que je n'ai pas fait le tour de ce sujet passionnant...vous pouvez compléter dans les commentaires.
Et vous, par quelles analogies expliqueriez-vous les couleurs à un aveugle?

lundi 18 février 2008

à propos de Flab et nouveau tag


Vous aviez remarqué que mon Very Important Lecteur Flab (-bergasted), au même titre que les deux blogueuses diane et lesbabilsdececile, et proclamé co-auteur pour sa pertinence et sa régularité dans les commentaires, ne s'exprimait plus depuis l'altercation des posts CCC2 : Col Claudine Camaïeu 2 et Variation sur la JTH CDC du jour AC/DC .
Je lui ai fait savoir par email que l'événement ne valait pas une rupture de notre collaboration, il m'a répondu qu'il se laissait le temps de la réflexion avant de revenir.
Il a été blessé de mon peu de soutien, mais sans l'intervention de Nininette, une explication était de toute façon nécessaire entre nous puisque notre cyber-relation ne pouvait tourner autour de sous-entendus (qui n'en étaient pas, je suppose que c'est de là que vient la vexation de Flab).
J'ai évoqué le thème du malentendu, mais cerner sa définition et l'éviter sont deux choses différentes.
A propos des thèmes philosophiques que j'aborde sur ce blog, quand la thématique mode s'y prête, je remarque qu'ils appellent peu de commentaires de votre part. Flab (qui a beau ne plus commenter mais souhaite y aller de son conseil officieux) reproche à ces posts de plomber l'ambiance : " La sensation de découverte et de partage y laisse place à une ambiance un peu scolaire". Je suis désolée que ces thèmes semblent pédants mais partager ces notions (synthétisées à leur plus haute efficacité) est complètement en phase avec une "sensation de découverte et de partage". Je partage ce que je connais et ce que je découvre, c'est l'objet de ce blog.
J'espère qu'ils ne rebutent pas tout le monde autant que Flab le sous-entend, même si certains de vos mails ou de vos commentaires ironisent sur la sensation de passer le bac. Ce n'est absolument pas le but de ce blog, à moi de trouver un compromis avec tout ce qui m'intéresse (de la plus profonde des pensées à la plus légère des impressions).
Dans l'idéal, ce blog ce serait 39% de mode, 39% d'humour, 22% de sciences humaines (ça vous va, comme ça?), pour que ce blog corresponde à vos envies, vous pouvez faire vos suggestions, les commentaires servent à ça et vous n'êtes pour l'instant que 2,5% à l'utiliser...
Diane, je n'avais le droit qu'à 6 personnes pour mon dernier tag et tu étais la 7ème sur ma liste, j'avais donc dit que tu aurais ton propre challenge : ta mission, si tu l'acceptes est de décrire un samedi idéal, heure par heure, du réveil au coucher.
Je tague toute blogueuse qui lit ce post (oui, même si on arrête de lire tout de suite, c'est trop tard, on est déjà taguée) : même mission que pour diane.
Voici les régles du jeu:
1 : Mettre le lien de la personne qui nous a tagué
2 : Mettre le règlement du tag sur le blog
3 : décrire un samedi idéal, heure par heure, du réveil au coucher.
4 : Taguer 6 personnes en indiquant les liens de leurs blogs
5 : Avertir directement les personnes taguées sur leurs blogs
diane, disons que tu es la première concernée par ce tag, il faudra que tu invites 6 blogueuses, il t'inspire ou pas ce tag? Ce serait sociologiquement intéressant de voir si je serai taguée à mon tour sur ce tag...
Et vous, pourriez -vous décrire un samedi idéal, heure par heure, du réveil au coucher. (en lisant les propositions des autres, vous devriez être inspirés pour le printemps!)

la mode et le mythe de l'éternel retour

































Quitte à me répéter, je souhaite récapituler les tendances de la street fashion, illustrant ainsi le mythe de l'éternel retour (des thématiques et des tendances).

  1. On remarque un retour décomplexé des lunettes, qui s'affichent à grosses montures contrairement aux dernières tendances minimalistes : des lentilles, aux montures transparentes.
  2. Les foulards sont de toutes sortes (keffieh, pashmina, carré, étole etc.), de toutes étoffes et imprimés, au grand dam des écharpes en laine un peu oubliées (quoiqu'on ait vu des maxi-écharpes, cet hiver).
  3. Les vestes de costumes (bleu navy) et les jupes reviennent: la fille de la photo 2 a tout bon pour cette demi-saison alors que la photo a quelques mois !
  4. les blouses et les robes sont satinées, avec une touche romantique (col lavallière, plastron).

On a l'habitude d'envisager le temps et l'évolution humaine dans un déroulement linéaire. Pourtant, l'observation des lois physiques nous montre que tout fonctionne selon des cycles.

La mode est cyclique, que dit Wikipédia de l'éternel retour (avec des ajouts persos entre parenthèses)?

"L'Éternel retour nietzschéen se distingue de toutes les anciennes conceptions cycliques (par exemple la perspective de l'éternel retour tel qu'il est exposé dans les textes brahmaniques ou chez Mircéa Eliade) : si la loi du karma lie l'existence future d'un être à son existence passée, et proclame une relation de débiteur à créancier de l'homme à lui-même (l'existence sert à payer les erreurs d'une existence passée), Nietzsche pour sa part nie toute dette et toute faute, et conçoit le devenir cyclique par delà le bien et le mal. Le devenir est ainsi justifié, ou, ce qui revient au même, on ne peut l'évaluer d'un point de vue moral.
Le nihilisme (la négation de toute valeur transcendante, "nihil" signifie "rien" en latin), dans cette pensée, est un état normal, et non seulement un symptôme de faiblesse face à l'absurdité de l'existence. Penser l'éternel retour serait alors l'état maximal de la puissance humaine ; c'est par cette pensée assumée jusqu'en ses ultimes conséquences qu'advient le surhomme (état idéal de dépassement de soi). En ce sens, la volonté de puissance ( "tout ce qui est l'objet d'une volonté authentique se répétera indéfiniment") découle de la pensée de l'Éternel Retour (représentation circulaire du temps).
L'éternel retour est ainsi tout autant une hypothèse cosmologique (étude de la formation de l'univers) qu'une réalité éthique : « si le devenir est un vaste cycle, tout est également précieux, éternel, nécessaire. ».


( transition de cet article wikipedia vers la thématique de ce blog : j'ai pratiqué un exercice de style qui se révèle souvent significatif; j'ai substitué au terme "l'univers", le terme "la mode" dans cet extrait de l'article...)
"être à la mode n'existe pas. la mode n'atteint jamais un état final, elle n'a pas de but (ce qui implique aussi le rejet de tout modèle mécanique).
En conséquence, la mode n'est ni devenue ni à devenir – elle n'a jamais commencé à devenir (c'est entre autre le rejet du créationnisme par opposition à l'évolutionnisme). "

Et pour vous, l'éternel retour c'est un mythe ou vous le constatez tous les jours, dans tous les domaines (surtout la mode!).

samedi 16 février 2008

Rue Cambon (jour bleu nuit, nuit argent)






























Pour donner une inspiration chanelisante à vos tenues de demi-saison, misez sur :

  1. les vestes bleu marine à gros boutons
  2. les blouses en soie ou satinées
  3. les jupes plissé-étudié
  4. les robes cintrées
  5. les manches bouffantes
  6. la robe se porte courte ou très longue
  7. les tissus sont riches (sequins ou autres ajouts solides)
  8. les chaussures sont plates (aspect révolutionaire de ce défilé chanel hiver 2008)
  9. les gants ou mitaines longues comme dans le cinéma d'avant-guerre
  10. on ose exceptionellement le total look : en babies ou derbies, corsaire coordoné à la tunique et longues mitaines. Je vous accorde que c'est too much mais il y a des occasions où on peut s'autoriser à briller de mille feux (la nuit ça passe mieux). A alterner avec les premières tenues : en chiquissime et sobre marine, le jour, parce qu'on ne concurrence pas le soleil.

Et vous, que pensez-vous des propositions de Karl Lagerfeld et est-ce que vos tenues printannières s'en inspireront?

vendredi 15 février 2008

un coup d'oeil sur plus tard





















Si le Japon est représentatif de ce qui nous attend dans le futur, il va falloir se préparer à une ghettoïsation permanente. Voilà ce qui peut arriver quand on ne sait plus assumer les différences : on parque les gens entre eux, sur la base de ce qui les marginalise.
On commence par les 2 premières photos qui montrent la solution radicale contre les mains aux fesses dans le métro : les voitures exclusivement feminines (le métro parisien s'est-il déjà essayé au concept, je ne sais pas; mais je sais que c'est un réflexe de filles d'aller dans les wagons où il y a d'autres filles, surtout s'il est tard, sans doute pour ne pas être la seule victime potentielle!).
Voilà...à cause de certains dont le surmoi ne sait pas contenir les pulsions, on va être obligées de s'entasser, pour s'isoler entre nous. On pourrait aussi se partager les horaires d'ouverture des magasins (comme au sauna) : les hommes le matin, les femmes l'après midi et inversement la semaine d'après... Ca va être super hot la drague sur internet (ah, c'est déjà le cas!) vu la frustration que ce sera de ne plus se croiser dans les rues.
Comme c'est le futur, mais qu'on continue d'aller aux toilettes, vu que les mutations génétiques se font très lentement et si on peut se passer du petit orteil et des dents de sagesse, on gardera encore longtemps une vessie (à moins de beaucoup transpirer ou pleurer à grosses gouttes, qui partent en jet sur les côtés comme dans les mangas), même dans le futur on aura ces petits symboles homme/femme. Voyez l'aspect igloo-style de ces toilettes publiques, preuve que l'inovation n'est souvent que dans le design, qui réinterprète à l'infini un concept ancestral (la cabane au fond du jardin).
Rien qu'en étant une femme avec une envie pressante : on est déjà marginalisée, parquée deux fois... Pire : si on est fumeurs, et là ce n'est plus tout à fait de l'anticipation, on va vite comprendre qu'on forme un club.
On achètera (mais moi non, j'espère) un paquet de cigarettes à ce robot (je ne suis pas sûre que celui de la photo vende des cigarettes mais il rappelle les vieilles machines qu'on trouve partout en Europe, sauf en France...). Et on ira se faire des nouveaux amis près d'une borne (nommée "smoking area"), parce que le fumeur passif aime exercer une pression culpabisante, donc même dans la rue, ça le dérange la fumée. Vous qui vous plaignez de fumer à la porte des restaurants et des bars, vous avez vu ce qui vous attend : "espace public non- fumeur" d'accord... mais quand vont-ils se rappeler que la rue est un espace public?
Et vous, il y a des excès que vous redoutez pour le futur, pour les avoir observés ailleurs ou simplement parce que nos modes de vie en prennent la voie, à quoi voudriez-vous mettre un frein?

jeudi 14 février 2008

cherchez l'intrus!





















Il y a des gens qui s'aiment qui n'ont pas fêté la St V., des gens qui ne s'aiment pas mais qui trouvent cette fête sympa...des copines célibataires qui ont bu plus de champagne que les couples mariés ou non, qui l'ont déjà trop fêté et s'en trouvent blasés. Je ne pourrais embrasser toute la population dans ma description, je m'arrêterai donc sur un résumé en chiffre : 60% des couples ne fête pas la St V. , mais est-ce la St V. ou leur life partner qu'ils n'aiment pas et as-t-on calculé le pourcentage de célibataires qui la fêtent : tenez-moi au courant (keep me aware).
Après ce préambule Jean-Claude Ionesquien (J.C. sors de ce post), on entame un nouveau jeu sans intérêt :
Parmi ces affiches de publicité, un intrus s'est glissé. Je ne peux pas vous promettre que les commentaires qui suivront vous seront d'une aide quelconque. Mais il vous revient, évidemment, de le détecter dans les plus brefs délais si vous souhaitez conserver votre permis-mode, qui, comme vous le savez, se renouvelle à chaque saison.
photo 1 : ils s'aiment, c'est glamour, non c'est...quelle marque d'ailleurs (c'est marqué sur leurs badges pour ceux qui ont une bonne vue et qui en ont quelque chose à faire)?
photo 2 : les nostalgiques du berceau trop près du mur, mais avec du style. (chaussettes hautes dans les escarpins et "un sac m'habille").
photo 3 : elle porte la paire d'escarpins de mes rêves, mais ce n'est vraiment qu'un fantasme parce que je réalise que le problème ne viendrait pas que des talons : dur à assumer pour moi, à part sous un flare peut-être. Mais pour les admirer, pas besoin de les avoir au pieds (si j'arrivais toujours à penser comme ça!).
photo 4 : vous avez remarqué qu'à part sur la dernière photo, ce ne sont que des actrices sur les campagnes publicitaires. Il y a plus de chômage chez les mannequins et je trouve qu'on n'en parle pas assez, déjà que la retraite est aussi prématurée pour elles que pour les sportifs de haut niveau (la morale : on ne peut pas compter sur son corps, sur le long terme).
photo 5 : classe et détachement dans l'attitude, sobriété et efficacité dans le style (si vous ne deviez en choisir qu'un, ce serait son sac ou sa chemise?).
photo 6 : si les lunettes de vue devenaient plus jolies que les lunettes de soleil, iriez-vous jusqu'à porter des verres transparents (je vous rassure, ou non, ça a déjà été fait).
Et vous, vous avez trouvé l'intrus? Ca peut paraître évident à ceux qui savent et tellement inutile à ceux qui ne veulent même pas savoir...Il reste pour ces derniers les questions qui se sont glissées dans le post.

mercredi 13 février 2008

La Saint Amour, c'est le 9 août







































Je cède à la pression : c'est la fête des amoureux, je suis amoureuse, je suis concernée.

Par contre, je suis calmée par l'ampleur du phénomène, l'amour en plastique vendu dans toutes les boutiques. Les peluches c'est bien mignon mais ça prend la poussière, le chocolat j'en mange toute l'année, je n'attends ni noël, pâques ou la St V. pour remonter mon taux de magnésium (j'aime essayer d'être heureuse tout le temps, c'est pour ça), des bisous et des câlins j'en ai tous les jours (s'ils ne viennent pas à moi, je sais où les trouver).

Bref, comme toutes les célébrations synchronisées, on aimerait que la démarche soit distillée dans les 365 jours de l'année.

La phrase "c'est pas tous les jours la fête" m'amuse, parce que, oui, certains jours sont spéciaux et on les vit intensément; mais le "mieux" n'est possible que s'il succède au moins bien et ce passage se fait pour des raisons plus concrètes qu'un changement de date.

J'ai donc bien envie de vous parler d'amour aujourd'hui, mais par un biais moins marchandisé.


La première photo est celle qui a illustré l’exposition de Yann Arthus-Bertrand "La terre vue du ciel", elle représente le Coeur de Voh en Nouvelle-Calédonie (dédicace aux amoureux de l'autre côté de la terre : Hervé et johana).


Le nuage en coeur est dédicacé aux coeurs romantiques qui savent voir la beauté incontrôlée, même pas voulue, de tout ce qui nous entoure. "La beauté est dans l'oeil de celui qui regarde" (réflexion ultra philosophique : quelles sont les qualités qui appartiennent à l'objet, quel part de subjectivité dans nos perceptions? Réponse : énorme contribution du sujet dans sa vision du monde et des autres).


Ensuite, ces mains qui tendent du riz me rappellent les missions humanitaires, contribution du bout des doigts de l'occident aisé vers les pays en voie de développement. Ces mains me rappellent aussi que l'amour ce n'est pas que le couple, et je suis pressée que ma famille s'agrandisse (observez bien : il y a une main adulte sous celles de l'enfant; ce ne serait pas ça le symbole du rôle de parent : parer à la chute éventuelle).


Pour les fleurs, si j'ai évité les écueils du cadeau classique de l'homme qui aime (ou trompe) sa femme, j'aime les jeux de mots, et là ce sont des "coeurs de fleurs". Pour continuer dans la thématique jeux de mots : des emporte-coeurs en forme de coeur; autant ça craint comme cadeau (l'homme qui réduit sa femme à une fée du logis), autant si on les possède déjà, c'est le bon jour pour les utiliser. Faites des petits gâteaux en forme de coeur si ça vous éclate, c'est pas ça être piégé par le système. Fabriquez votre petite carte perso à l'élu de votre coeur, même si môssieu a spécifié que la St V. ne passerait pas par lui; expliquez-lui que c'est contagieux mais qu'on peut s'en sortir avec des petites attentions.

La mienne, d'attention pour mon chéri, ce sera ce message que lui seul pourra résoudre (ou alors contredisez-moi dans les commentaires) :


















On considère une figure géométrique en forme de coeur constituée de quatre arcs de cercle, construite comme décrit ci-après.
On part d'un triangle équilatéral et on construit deux demi-cercles de mêmes dimensions tangents entre eux, comme indiqué sur la figure ci-dessus.

On construit ensuite deux arcs de cercle centrés sur deux sommets du triangle équilatéral, de rayons égaux au côté du triangle ( voir figure ).
Objet du problème :
On cherche à déterminer le cercle de rayon minimal englobant cette figure, centre et rayon.
On admet qu'un tel cercle existe, est unique, et que, compte tenu de la symétrie de la figure, son centre est justement situé sur l'axe de symétrie de cette figure.
Méthode employée :
Nous allons utiliser la géométrie analytique pour déterminer ce cercle.
Pour ce faire, nous rapportons le plan à un repère orthonormé direct OXY, tel que (OY) soit axe de symétrie de la figure et que chacun des demi cercles ait pour diamètre 1.
A, d'abscisse -a, est un point variable de l'axe (OY) pour lequel nous allons chercher le rayon minimal d'un cercle centré sur lui et englobant la figure.
Nous rechercherons ensuite la valeur minimale de ce rayon minimal lorsque A varie sur l'axe (OY) ainsi que la position correspondante de A, appelé Ao ( pour A optimal ).
Au travail :
Montrez d'abord par un argument géométrique simple faisant intervenir le point V, que le point Ao est nécessairement situé sous l'axe des abscisses.
Montrez de même que Ao est situé au dessus du point U.
Calculez, en fonction de a, le rayon r minimal que doit posséder un cercle de centre A pour qu'il englobe l'un quelconque des deux demi-cercles du coeur.
Dites quelle est alors la position relative du cercle correspondant avec chacun des deux demi-cercles.
Déterminez pour quelle position A' de A, A' d'abscisse -a', A est équidistant de U et V. Déterminez a'.
Pour A appartenant au segment [UA'], on considère un point M variable sur l'arc de cercle (UV) ( orienté de U vers V ). Sachant que l'angle (V'U,V'A) est inférieur à Pi/6 ( à justifier ) et appelant m l'angle (V'U,V'M), montrez que A est toujours plus proche de M que de V ( pensez médiatrice ).
Déterminez la valeur correspondante r1 du rayon minimal d'un cercle centré sur A englobant les deux derniers arcs de cercles du coeur.
Même question lorsque A appartient au segment [A'O]. Déterminez r2 ...
Pour A appartenant à [UA'], la valeur minimale du rayon d'un cercle centré sur A et englobant le coeur tout entier est donc la valeur minimale du maximum de r et r1 sur cette plage de valeurs.
Déterminez cette valeur minimale qu'on appellera R1 et l'abscisse de la position de A pour laquelle elle est atteinte ( constatez que c'est -a' ).
Indication : vous commencerez par comparer r et r1, bien sûr !
Pour A appartenant à [A'O], la valeur minimale du rayon d'un cercle centré sur A et englobant le coeur tout entier est cette fois la valeur minimale du maximum de r et r2 sur cette autre plage de valeurs.
Déterminez cette valeur minimale qu'on appellera R2 et l'abscisse de la position de A pour laquelle elle est atteinte ( constatez que c'est une valeur particulière non encore rencontrée pour le moment : vous l'appellerez -a" ).
Comparez R1 et R2 et déterminez ainsi -ao ( abscisse de Ao ) et la valeur Rmin du rayon minimal de tous les cercles englobant le coeur.
Tracez les représentations graphiques de r, r1 et r2 et retrouvez graphiquement les résultats précédents.
Pour les élèves rapides : Calculez une valeur approchée à trois chiffres derrière la virgule du rapport des aires du coeur et du cercle minimal.


Wow, il va s'éclater! Vous moins, je pense (si vous êtes comme moi)...

Et pour vous, les petites attentions de la st V. ou de tous les jours, ce serait quoi par exemple?

mardi 12 février 2008

plongeons!



Contaminées que nous sommes par la nouvelle vague : nous avons déjà plongé dans le grand bleu, histoire de ne pas nous languir plus longtemps de la grande bleue.

Oui, la mer nous manque... Avant de pouvoir faire l'étoile de mer de nouveau, de barboter, de s'éclabousser voire de nager pour certains, baignons-nous dans l'océan de tissus qui nous tend les bras.

Le printemps est déjà dans les boutiques : certaines y cueillent des fleurs sur tous les supports : blouses, jupes, robes; d'autres s'essayent aux divers imprimés estivaux.

Notre mannequin du jour a visé dans l'uni (plus facile à manipuler : il faut l'avouer), faisant contraster le bleu klein avec un violet pétant (très bien accordé aux reflets acajous et notons la note de rouge complémentaire sur les lèvres).

Le tissu est aérien, transparent...léger comme le printemps. Les coupes sont hyper-designées : plissé-étudié pour la jupe, esprit couture pour la blouse (très créateur, diraient les habituées). Les jambes sont nues et les chaussures sont low...et c'est beau! Dès que le thermomètre me l'autorise, je me déguise en elle pour faire la belle.

Et vous, le printemps (il n'est pas encore là mais c'est le moment d'en parler) ça vous inspire des rimes, des tenues nouvelles, des changements (à part le grand ménage du même nom, qui s'appelle plutôt "rangement post-soldes" chez moi)?

lundi 11 février 2008

6 habits















Je viens d'être taguée par la myrtille( Edit : ET Amylee de trender ).
Voici les régles du jeu:
1 : Mettre le lien de la personne qui nous a tagué
2 : Mettre le règlement du tag sur le blog
3 : Mentionner 6 choses, habitudes ou tics sans importance sur nous-même
4 : Taguer 6 personnes en indiquant les liens de leurs blogs
5 : Avertir directement les personnes taguées sur leurs blogs
voici 6 de mes habitudes :
  1. Je cuisine très bien tout ce qui n'a pas besoin d'être surveillé sur le feu : crudités, sushis ou plats au four (que j'ai réussi à faire sauter depuis... plus de four momentanément donc : crudités, sushis... J'avoue, mon copain me nourrit.)
  2. J'achète autant de livres que de fringues et le problème est le même : ça prend trop de place et pourrait me condamner, un jour, à finir vieille fille avec mes livres, mes fringues et mes chats (et oui, quitte à être sans amoureux, je ne me contenterais pas d'une seule bête à poils).
  3. Je cultive mon côté léger : je chante (exclusivement devant mes intimes : si ça les fait rire, c'est un plus), je danse (plus, mais pas forcément mieux, sous les effets de l'alcool), je fais la cigale.
  4. Je me la joue no-future : je fume (jusqu'à quand?).
  5. Je suis concernée par la planète : je me déplace à vélo (ah oui, c'est aussi que je n'ai pas le permis, que je vis dans un centre-ville piéton et que le prix du pétrole a doublé en 10 ans!)
  6. Je compare souvent ma vie montpellieraine à mon ancienne vie parisienne : pour tout ce qui me manque, j'y retourne, sans en subir le quotidien contraignant donc je conserve une vision idéalisée; et je suis toujours contente de rentrer ici, en faisant le chemin inverse des vacanciers.



    Et voici mes 6 copines de blog que j'entaîne dans mon tag : lesbabilsdececile chezmodelshop lilieinthemoon rockettrendy thealbablog scheharazade (j'aurais bien ajouté Amylee de trender mais elle vient de me prévenir qu'un autre tag m'attendait pour demain et j'ai bien peur que ce soit le même : ça tourne vite ces petites choses-là, surtout à base de 6 personnes à taguer; la blogosphère tourne en rond).
Et vous, je me permets aussi de vous challenger : quelles sont vos 6 habitudes?