The cure for boredom is curiosity. There is no cure for curiosity
lundi 24 mars 2008
Le papillon endormi sur la cloche
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jeudi 20 mars 2008
Vive le printemps et le troll du jour!
Comme chaque printemps, le retour du soleil, de la tension amoureuse et de la joie de vivre ont un impact immédiat de gaieté dans mon esprit.
J'adore les nuits d'été, déjà parce qu'elles commencent tard et parce qu'on les sait précéder des jours ensoleillés. Je parle déjà d'été, j'ai tendance à ne considérer que deux saisons : l'été et l'hiver (je précède la critique sur mon manque de mesure). C'est donc le printemps mais c'est l'été dans ma perception du monde!
Dans cette charmante ambiance d'un renouveau de bien-être, un troll aigri a surgi de sa noire torpeur pour tenter de polluer ce blog et mon humeur (ça rime malgré moi).
Étonnamment cette attaque coïncide avec des apaisements nouveaux qui me permettent d'avoir tout le recul nécessaire face aux courageux anonymes (délateurs, corbeaux, trolls : même combat...).
Quelle est la volonté de l'anonyme médisant : communiquer son malaise aux autres.
Que doit-on faire du paquet de haine que certains individus nous envoient : le retourner à l'expéditeur. Je ne souhaite pas être le destinataire de leur frustration; ils doivent rester les seules victimes de leur mauvais état d'esprit.
Le seul sentiment qu'éveille leur malveillance est la conviction qu'il vaut mieux être dans notre peau que la leur. Est-ce que ça veut dire que je ressens de la pitié? Même pas, j'avoue réserver ma compassion pour les gens qui ne souffrent pas de leur propre fait.
Si le troll attaque, c'est qu'en un sens j'ai dû le blesser. Il croit s'apaiser dans l'agressivité mais je suis convaincue qu'il n'a fait qu'augmenter son aigreur en plongeant dans la malveillance (attention aux ulcères psychosomatiques!).
Le conseil du jour pour le troll, moi et les autres : pour être heureux il faut chasser les pensées négatives qui empêchent le développement des idées apaisantes, revigorantes.
Le retour des beaux jours n'est pas la seule raison de mon retour de force, il y a aussi certains voiles qui se sont levés : j'ai fait récemment un tri dans mes relations amicales parmi lesquelles certaines étaient nuisibles (il est donc tout à fait possible que le troll soit un éconduit), ce qui a libéré du temps et de la disponibilité pour ceux que j'estime.
Je souhaiterais dissuader les personnes malveillantes de leur entêtement à provoquer une réaction de ma part (je leur accorde déjà un intérêt trop grand en parlant d'elles) : elles n'auront même pas mon mépris.
Et vous, vous sentez déjà les premiers effets du printemps? Et comment analysez-vous la démarche d'un troll?
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une étiquette pour un tiroir de préjugés
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mercredi 19 mars 2008
tendance fluokid
Sur le thème : l'été sera coloré, on commence à observer dans les rues un flux de pantalons (slim ou large, jean ou pas) aux coloris flashy.
Ça faisait un bout de temps que la tendance ne s'autorisait que des hauts colorés, les bas équilibrant en sobriété les lâchages topesques.
La photo ci-contre illustre une inversion de tendance : les blouses sages viennent compenser l'excentricité des bas fluokids.
Osez cet été ou jamais mettre une pointe arc-en-ciel dans vos éternels jeans, pantalons noirs, gris, bleus marine (qui sera la couleur de l'été adoptée par les frileux du voyant).
Les early adopters attirent déjà le regard des passants. Les autres attendent de voir si la tendance se confirme.
Et vous, vous allez oser le pantalon coloré? si oui, de quelle couleur?
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lundi 17 mars 2008
haïku vestimentaire
"Un vieil étang,
Une grenouille saute,
Le bruit de l'eau. "
Celui-ci peut se définir par quatre mots :
sabi : c'est la recherche de la simplicité et la conscience de l'altération que le temps inflige aux choses et aux êtres ;
shiori : il s'agit des suggestions qui émanent du poème sans qu'elles ne soient formellement exprimées ;
hosomi : l'amour des choses humbles et la découverte de leur beauté ;
karumi : l'humour qui allège du sérieux et de la gravité.
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dimanche 16 mars 2008
L'invitation au voyage



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jeudi 13 mars 2008
Vaut-il mieux avoir de la chance plutôt que du talent?
... Je te dirai qui tu es !", je réalise que la citation existentialiste "on est ce qu'on fait" pourrait être interprétée dans ce sens.
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mercredi 12 mars 2008
Le jeune vintage
Je parlais hier de faire cohabiter le récent et l'ancien. Je réalise qu'Amylee de trender a interprété ma réflexion au sens de mixer les tendances récentes avec des vêtements rétro.
Bien que ce soit une méthode que j'admire : les fashionistas qui savent intégrer du vintage aux pièces contemporaines reçoivent tout mon respect mais ce n'était pas ce que je voulais dire.
Ce que j'appelle "vêtement ancien" dans ma garde-robe : ce sont ceux des saisons précédentes, ils sont donc vintage d'une certaine façon mais n'appartiennent pas à une époque passée; je les avais appelé des "auto-vintage", ceux qu'on fait vieillir soit même. Si je file cette métaphore, ma penderie sera bientôt comparée (sans comparant) à une cave à vin. On pourrait plutôt parler de "jeune vintage".
Les pièces nouvelles permettent de remixer le jeune vintage : on fait donc cohabiter le récent et l'ancien, on revisite sa penderie pour ne pas avoir à la renouveler à chaque saison. Par exemple : le bleu et les fleurs redeviennent tendance, certaines robes "anciennes" revivront leur quart d'heure de modernité.
La fille de la photo porte une combi bleu 08 qui lui permet de recycler son vieux débardeur et ses grosses chaussettes cyclamen qui se portent dans les sandales (à grosses semelles compensées, en bois, tendances aussi). On ne peut pas parler de style rétro même si elle porte quelque chose "d'ancien" et d'ailleurs ce n'est pas non plus parce qu'elle porte quelque chose d'ancien, quelque chose de bleu et quelque chose de prêté qu'elle va se marier à l'américaine.
Et vous, vous renouvelez votre garde-robe à chaque saison ou vous arrivez à faire cohabiter le récent et l'ancien?
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12.3.08
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la grenadine : ça se dose!
J'ai beau continuer de prendre plaisir à me composer une tenue le matin (mes dépareillés à moi c'est aussi de faire cohabiter le récent et l'ancien), la thématique mode ne m'inspire plus que des blas-blas inutiles et répétitifs : attention à nos thèmes de prédilection, nos proches se tapent la tête contre les murs tellement ils pourraient finir les phrases à notre place. Ils attendent qu'on ait tourné la tête pour se noyer dans leur verre ou se petit-suicider.
Alors, on a beau considérer le textile et son agencement créatif comme une métaphore de la vie, de la personnalité et du vécu présent, parfois la source se tarit. momentanément.
Je suis comme cette blonde new yorker qui tient le monde dans ses lunettes : je vis la mode dans mes actes (oui, je suis très existentialiste dans l'idée, mais je crois me répéter si j'ose formuler une nouvelle fois : "on est ce qu'on fait"). Je suis l'auteur d'un blog-mode, pour vous, mais je suis aussi une compagne, une amie, une fille, une soeur, une prof. Je fais tout ça avec fougue et fracas, ça pulse dans ma tête et beaucoup d'air est brassé par mes bras et ma gorge. Mes cordes vocales font des abdos, ma glotte des tractions et ma langue claque sur mon palais et mes dents. Pour reposer les oreilles qui se fatiguent d'être attentives à ma verve, mes doigts pianotent sur le clavier pour qu'à distance on puisse lire les mots et les pensées que j'évacue de mon cerveau surchargé.
C'est la grande braderie des idées, ce blog : une expression canalisée par un thème doux comme un bonbon : le style. Derrière le sucré du futile, il y a les idées philosophiques qui trouvent moins facilement leur public. En faisant un blog hybride, je fais passer la pilule, aussi bien -j'espère- que je fais passer celle de mon chat en la mêlant à sa pâtée. J'espère que ma mixture n'aura jamais trop goût de médicament et pour ceux qui apprécient le traitement, qu'elle ne sera pas trop sucrée. Ça se dose la grenadine!
Et vous, vous faites cohabiter l'ancien et le récent, vous vous répétez, vous êtes existentialistes, vous parlez trop, vous avez besoin d'expulser de l'air et des idées? Bref : qu'a-t-on de semblable?
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lundi 10 mars 2008
dépareillé à quel degré ?
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dimanche 9 mars 2008
t'imprimes?
Après avoir délaissé la thématique de base de ce blog, au profit de la thématique secondaire : la vie, ma vie.com pour être brève (même si un blog tient du journal intime, ce n'est pas mon objectif premier), je re-rentre en plein dans mon sujet : les tendances actuelles et à venir.
Vous aviez entendu parler du retour des fleurs, des rayures et des pois. Vous aviez cru avoir fait le tour, pourtant vous ne pourrez pas, cette année, citer tous les revival ou alors en fonctionnant par l'absurde : quel imprimé sera has been cet été?
Si vous avez répondu "aucun", c'était courageux de votre part (les questions : combien et lequel semblent présupposer qu'il y en ait au moins un, mais vous avez eu raison de vous faire confiance).
L'été sera coloré, surchargé, inspiré, comme le printemps sera soulageant, excitant et transcendant (je vous laisse le soin de qualifier a posteriori les deux saisons de feuilles mortes). Autant que possible, la taille sera marquée (retour du corset, des ceintures et tout autre moyen d'étrangler l'estomac), les genoux seront assumés sauf si on opte pour les maxi-robes.
Le dress code de nos looks estivaux sera donc l'imprimé arty, liberty, tie and dye ...
Merci à Emma, une lectrice attentionnée qui m'a fait remarquer mon erreur concernant le défilé chanel automne/hiver 2008, obnubilée par le printemps qui tarde à venir (pourquoi je dis ça?...il est prématuré de s'impatienter) j'ai laissé une coquille faire sa place pendant trop longtemps : mes lectrices-mode pouvaient légitimement douter de ma présence d'esprit. L'erreur est corrigée et je reprends toutes mes facultés pour les prochaines affirmations!
Et pour vous, l'été pourra-t-il n'être qu'uni? Quels imprimés trouvez-vous les plus portables et les plus immettables?
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jeudi 6 mars 2008
And if I make you happy I don't need to do more...
Mon coup de calgon est passé : ce n'était donc pas la peine d'en faire des tonnes. Je suis une drama-queen mais je me guéris vite (j'avais d'ailleurs annoncé la guérison avant l'heure et avais aussi anticipé sa fulgurance parce que je me connais).
Certains de mes proches m'ont reproché (parce qu'ils ne font pas que se rapprocher) de "mettre en scène ma tristesse en photo"; compte tenu des événements contre lesquels je me révolte en ce moment, ils trouvaient même la mise en scène disproportionnée.
C'est mal connaître la méthode par laquelle je procède : l'écriture intervient toujours en dernier lieu. Il me paraît plus compliqué de trouver une photo qui illustrera parfaitement mon propos, que d'improviser un texte à partir d'une photo.
J'admets un bémol : il peut m'arriver de connaître le thème du post avant toute chose, puis de trouver la photo, mais la rédaction intervient toujours en dernier.
Parler de mise en scène c'est supposer que je procéderais inversement : je parle de déceptions et je fais la déçue devant l'objectif... Et non, j'avoue, loin de moi Stanislavski et l'actors studio, ces photos ne sont pas jouées : j'y peux rien si j'ai l'air triste quand je ne souris pas. Comme elles étaient proches de l'idée que je souhaitais exprimer, je leur ai fait dire la tristesse et l'abattement (il faut se méfier : choisir une image c'est toujours orienté). Celle où j'ai les épaules relâchées n'est pas très représentative de mes habitudes et me semblait bien illustrer l'abattement. C'est peut être cette photo, plus que les autres qui provoque les commentaires "T'en fais pas un peu trop, là, non?" ou "y'a pas mort d'homme!".
Je vous avais déjà parlé de l'ado qui squatte ma personnalité, j'avais caché sa petite soeur (on pouvait déjà penser à de la schizophrénie, je n'ai pas voulu vous alerter plus, je me suis dit : chaque chose en son temps). En fait, selon une concordance d'événement (combo pour les geeks) : situation, état de fatigue, interlocuteur, certains comportements régressifs s'imposent à l'adulte que je suis devenue.
Je parlais hier du baiser réparateur, je réalise que je citais à mon insu Aretha Franklin :
"When my soul was in the lost-and-found. You came along to claim it. I didn't know just what was wrong with me. Till your kiss helped me name it. Now I'm no longer doubtful of what I'm living for. And if I make you happy I don't need to do more... "
Natural woman (live) : http://fr.youtube.com/watch?v=TtNXjfaCWEc
Et vous, vous avez réussi à passer l'hiver sans coup de calgon? Pour les blogueurs/ses, quels sont vos procédés d'élaboration de posts?
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le baiser 2
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mardi 4 mars 2008
Le baiser
Comme la fois où j'ai écrit un post sur le malentendu : plusieurs personnes se sont crues responsables de mes doutes actuels. Qu'ils se rassurent. Plus que 3 semaines avant le printemps, je dois faire partie des gens qui s'écroulent d'épuisement juste avant la ligne d'arrivée! Mais en petite warrior de la vie que je suis, je me prends par la main et finis le parcours en rampant s'il le faut, j'ai déjà commencé à retrousser mes manches!
Ça me rappelle l'anecdote à propos de la photo de Doisneau le baiser : de nombreux couples s'étaient reconnus dans les deux protagonistes qui étaient en fait des comédiens (désolée de décevoir ceux qui croyaient que le photographe ne faisait que saisir des moments spontanés).
On fait souvent l'erreur de mettre son énergie dans la fuite du malheur plutôt que dans la construction du bonheur. La peur de souffrir amène souvent à des sacrifices plus graves encore que les inévitables blessures : vivre c'est prendre des risques.
Par exemple, alors même que nos vies ne sont pas menacées (je ne parle donc pas d'une situation de survie), les notions de sécurité et de confort continuent de prendre le pas sur des notions plus fondamentales : la liberté et l'épanouissement. On croit que la priorité est de se mettre à l'abri à l'excès, alors que la recherche que constituent nos vies doit être une connaissance de soi et une rencontre avec l'autre, qui sont des quêtes dangereuses et douloureuses mais ô combien gratifiantes!
Forcément on se fait mal, parce qu'on agit sans véritable connaissance des conséquences, on tâtonne, on nage en plein inconnu. Nos points d'ancrage sont des individus qui, aussi solides semblassent-ils, n'en demeurent qu'humains et donc faillibles.
Voilà toute la source de mes interrogations actuelles : comment être équilibrée dans ce monde impermanent, fait de relations instables, à renouveler éternellement?
Les phases de confusion sont inévitables et font partie du processus de construction. J'espère ne pas me tromper quand je déduis que les phases les plus désagréables à vivre sont aussi les plus constructives.
Je sens un féroce appétit de vivre derrière mon petit apitoiement. Si je devais faire intervenir la philosophie, j'évoquerais le conatus de Spinoza : ce désir de vivre, cette persévérance dans l'être, instinctive, que Nietzsche appelle volonté de puissance (qui n'a absolument rien à voir avec la notion de domination).
Nous donnons l'impulsion, ordonnons une direction par nos actes tout en ne sachant pas globalement ce que nous construisons. C'est cette inconnue-là qui est douloureuse à tous ceux qui s'interrogent. Faudrait-il alors cesser de questionner une situation dont le sens ne se découvre qu'à la fin? C'est la solution des pragmatiques. Je ne suis pas de ceux-là : je crois effectivement l'action fondamentale mais il m'a toujours paru dangereux qu'elle ne soit pas accompagnée d'une réflexion, parce qu'à ce rythme on ne se soucie que des résultats et on en arrive à une déclaration immorale : "tous les moyens sont bons".
Je souhaite revenir bientôt à une thématique légère dans laquelle mon esprit pourra savourer le soulagement de l'apesanteur. C'est la détente que m'apporte entre autre mon intérêt pour l'art et toute forme d'expression (catégorie dans laquelle entre la mode, par la petite porte).
Et pour vous, le pragmatisme (théorie qui met l'action et les résultats pratiques au-delà de toute autre chose) vous paraît-il un bon fonctionnement? Et pensez-vous qu'on puisse trouver un équilibre dans un monde instable?
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langage non-verbal
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dimanche 2 mars 2008
Les montagnes russes et la guérison fulgurante
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