The cure for boredom is curiosity. There is no cure for curiosity

lundi 10 mars 2008

dépareillé à quel degré ?


Parler au 1er degré, c'est parler au sens propre, de façon explicite, sans sous-entendus. Quand on parle au 2ème degré, on transmet un message implicite, il faut une 2ème lecture (on appelle ça lire entre les lignes) pour comprendre le sens caché, délivré implicitement.
Transposées à la mode, ces notions renvoient à la subtilité du dépareillé.
Le 1er degré sera le total look, qui n'est pas sans rappeler le déguisement. Surtout que la mode s'inspire de certains éléments qui d'originaux peuvent basculer vers le ridicule en les cumulant.
Cette saison, j'ai remarqué quelques exceptions de total looks qui passent malgré tout : les bottes de moto avec le blouson en cuir, la marinière avec le pantalon à pince, les bottes de pluie et l'imperméable (cumulés au parapluie, vu le temps!).
Si on ne parle pas de second degré en mode (parce que la notion d'humour est, la plupart du temps, antinomique avec le fait d'être bien habillé; au même titre que la réflexion "c'est rigolo ce que tu portes!" fait rarement plaisir... alors que "c'est marant" fait plaisir, surtout quand il s'avère que c'est"zarant"), on aime faire s'opposer les messages qu'envoient nos tenues.
Sur la photo ci-dessus, en plus de marquer la taille, la ceinture casse le romantisme de la robe; elle renvoie un message un peu amazone (Barbarella, dans le côté massif de la coupe et dans le côté brut de la matière). La robe portée seule aurait eu besoin d'être déboutonnée pour éviter le total look sage, sans cela la robe serait alors portée au 1er degré.
C'est le plus souvent pour des ensembles qu'on parlera de 1er degré et de total look.
Le type de dépareillés qu'on observe : les robes à fleur avec bottes de moto et ceinture cloutée comme Mathilde, l'auteur de thealbablog et Cécile, l'auteur de lesbabilsdececile ; les pantalons d'homme associés à des blouses ultra-féminines, des T-shirt casual avec des JTH ou toute autre jupe de femme-fatale.
Et pour vous, quels sont les total looks qui passent et ceux qui tournent au ridicule? Quels dépareillages opérez-vous pour échapper au 1er degré?

11 commentaires:

Anonyme a dit…

Je dépareille tout, mon principal plaisir, c'est justement d'appareiller ce qui ne l'était pas au départ.
Quant au second degré, j'en use et abuse.

Anonyme a dit…

frieda : l'appareillage de dépareillés est une occupation très créative, ça ne m'étonne pas de toi.

Anonyme a dit…

En relisant mon post, je vois cette association Kant / fashion. Elle pourrait sembler ciblée. Elle ne l'est pas. Sincèrement.
Amitiés

Anonyme a dit…

Il est rare que je me lance dans l'art du dépareillage mais aujourd'hui, le hasard à voulu que je porte une robe + bottes moto ;)

Anonyme a dit…

nicolas : tu veux dire qu'il n'y a pas d'allusions...Pourquoi je me sens visée, encore un effet de la subjectivité.

cécile : je savais qu'il n'y avait pas que mathilde qui serait tentée par l'association!

Anonyme a dit…

Moi c'est plus le tryptique jupe de soirée avec ballerines et petit top rock & roll ou casual, au choix. Ca permet de mettre la jupe lus souvent, lol!

Anonyme a dit…

moi, je ne sais pas trop si c'est un problème, le total look, s'il est assumé ça peut être drôle. le dépareillé est devenue une méthode assez efficace, c'est vrai, mais ne l'a-t-on pas un peu trop vu (c.f. la robe romantique+le blouson en cuir?) dans tout les cas: chacun fait fait fait, c'qui lui plait plait plait...et je suis tout à fait pour l'humour dans la mode. :-)

Anonyme a dit…

bon j'ai vu plein de fautes d'orthographe dans mon commentaire, trop tard...

Anonyme a dit…

C'est pas mal aussi la vie couleur grenadine, en tout cas merci pour cette gentille attention. @ +++

Anonyme a dit…

J'aime bien dire des trucs vilains. Ciblés qu'en cas de représailles. Et je suis toujours ennuyé quand quelqu'un de sympa le prend pour lui. Je dis jamais de mal des gens que j'ai linkés. Je ne dérogerai pas à ce principe.

Anonyme a dit…

sasha : j'aime le mélange classe/casual : grande pruve d'ouverture d'esprit!

diane : je comprends ton point de vue sur l'humour : en terme de recherche et de distance mais l'effet clownesque est à éviter dans des nombreuses situations.

pierre-jean : mais de rien!

nicolas : je suis linkée dans les blogs que tu kiffes grave, je suis flattée (moi qui cherchais un clin d'oeil sur ton blog, je suis servie).