The cure for boredom is curiosity. There is no cure for curiosity

mardi 4 mars 2008

langage non-verbal




Mais où est passée la Grenadine qui s'engageait à transmettre du positif à ses lecteurs?
Dépassée par les événements? Il y a un peu de ça...
Pas d'apitoiement, pas de temps à perdre. J'aime l'expression anglophone "don't feel sorry for yourself". Je vous envoie encore quelques photos où je fais la gueule parce que des déceptions multiples se sont succédées ces derniers temps, mais comme je le disais hier : on remonte les pentes avec un caractère volontaire (donc pas en baissant les épaules comme sur la 1ère photo) et une domination du raisonnable sur l'irrationnel des émotions.
Facebook a été la source d'un retour vers le passé : l'opportunité de reprendre contact avec des relations anciennes m'est apparue comme un moyen de corriger les séparations imméritées.
Le temps m'a fait oublier ce que j'avais fui et j'ai rapidement pris conscience que mon sens du pardon pouvait avoir raison de mon équilibre.
Je ne condamne pas toutes les retrouvailles, loin s'en faut, mais je regrette parfois l'emballement dont je fais preuve, le crédit que j'accorde aux gens et l'espoir qui m'habite qui sont prompts à me quitter. Suis-je à la hauteur de ma trentaine d'année avec mon coeur de palmier (parce que les coeurs d'artichauts ce sont les lovers compulsifs et je n'en suis pas)?
J'ai plein de conseils à me donner et je vous en fais profiter :
L'esprit et le corps sont liés; le langage non-verbal : celui du corps, a un impact sur nos pensées.
Quand on exprime visuellement une émotion on se met dans cet état : simulons la tristesse, on ressent un peu du spleen affiché, courbons le dos, on ressent l'abattement et sourions, on se sent mieux. Ça paraît bien naïf mais ce lien existe au moins à petite échelle, c'est une forme d'autosuggestion.
Mettons toutes les chances de notre côté : relevons la tête (on se sent fier mais pas méprisant), redressons nos épaules parce que toute la misère du monde n'y repose pas et sourions à l'avenir qui nous verra plus forts encore.
Et vous, croyez vous à l'impact du corps sur l'esprit (l'inverse est rarement discuté) et à l'effet de la méthode Coué pour accélérer les processus de rémission?

8 commentaires:

Anonyme a dit…

mmm, l'impact du corps sur l'esprit, oui j'y crois. il y avait un article dans le NY Times il y a quelques temps sur le "deuxième cerveau": les intestins!! et de la relation entre maux de ventre et dépression (et inversement) (The Other Brain Also Deals With Many Woes:http://www.nytimes.com/2005/08
/23/health/23gut.html?_
r=1&scp=8&sq=brain+guts&st=
nyt&oref=slogin)
ainsi, si notre corps ne se sent pas bien il influence notre cerveaux et nous rend triste, alors là pour le coup, la méthode coué ne risque pas de marcher! :)
sinon pour l'histoire de la persuasion de soi, j'ai l'impression qu'il faut une très bonne maîtrise pour y arriver!
moi, j'utilise le sport pour me mettre de bonne humeur, ça libère des endorphines, voilà voilà...
j'espère sincèrement que ça ira mieux pour toi! cheer up! :)

Anonyme a dit…

"Je vais bien, tout va bien" à répéter 1000000000000000 fois pour finir par le croire ;) J'ai du mal avec l'auto-motivation, quand quelque chose me turlupine j'ai du mal à oublier ;)

Anonyme a dit…

diane : merci pour le lien vers l'aricle, j'avais déjà entendu parler des maux de ventre comme un classique de maux psychosomatiques.
Le lien entre corps et esprit est réciproque.
Le sport crée un bon équilibre et est doublement utile pour le corps et l'humeur.
Il faudrait qu'un jour je m'y mette!
Tu sais, je vais déjà mieux, c'est un bilan que je fais.

cécile : ça c'est le sketch de Dany Boon! Sinon j'avais entendu une phrase de Coué qui tournait en boucle dans une expo d'art moderne qui disait :
"Chaque jour à tous niveaux, je vais de mieux en mieux".
Quand ce sont des pensées négatives qui tournent en boucle, il faut faire des activités qui demandent de la concentration et détourne notre attention.
Parce qu'avec le temsp l'idée reprend sa place insignifiante.

Anonyme a dit…

C'est pas la forme en ce moment?
peut-être qu'en reparlant de mode plutôt que de tes problèmes ça ira mieux.

Anonyme a dit…

Je me suis demandé ce que je recherchais en m'inscrivant sur des "sites-cimetière" : faire revivre des trucs morts. C'est con. Avant, quand on perdait qqn de vue, on laissait ça au passé. Aujourd'hui, on croit pouvoir, avec internet, voyager dans le temps et corriger le passé (là où on a foiré, en gros).
Une facette de l'âge adulte, c'est la capacité à faire un deuil. Se dire qu'un truc est définitivement terminé. Et qu'il appartient désormais au passé.
La floraison de tous ces sites de retrouvailles est le symptôme d'une époque (la nôtre) qui nous encourage à rester enfants ou ado. Tout ce "revival" années 80 montre à peu près la même chose : c'est l'époque où on était gamins et où on se souciait pas de travail chiant (voire de non-travail) ou d'une famille à faire vivre. C'était le bon vieux temps. Celui où on était des enfants.
Un jour, on élira Peter Pan à la tête de l'Etat.

Anonyme a dit…

sandra : j'ai eu besoin de faire un bilan mais je suis d'accord avec toi sur le fond.

nicolas : j'espère qu'on ne construit pas une génération entière d'ados attardés, le syndrôme Peter Pan me paraît peu glorieux.

Anonyme a dit…

Oui, j'y crois, tout à fait. Se forcer à sourire améliore l'humeur, sauf dans des cas de véritable tristesse, mais c'est un bon moyen de lutter contre le blues.

Anonyme a dit…

fanette : il ya moins de gens qui doutent des maladies psychosomatiques que de sa réciproque.
Le corps et l'esprit sont liés de manière inextricable (ex : être malade ça déprime).