The cure for boredom is curiosity. There is no cure for curiosity

jeudi 31 janvier 2008

s'habiller zarant : la couture accessible











Quand vous allez dans une soirée de base, constituée de gens habillés casual : ni show-off trop démonstratifs, ni CSP-explicites trop explicatifs , vous constatez que plusieurs tendances se dessinent.
Prenons un échantillon non-représentatif de montpelliérains de moins de 35 ans, tous plus ou moins soucieux de leur style.
Certains s'approvisionnent à l'occasion au polygone : galerie commerçante qui abrite les galeries Lafayette réputées pour leurs corners de marques sur trois étages, ainsi que d'autres grandes chaînes parquées sur un petit espace.
D'autres prennent l'option des petites rues commercantes; pourtant : ils ont de grandes chances d'être entrés dans les mêmes enseignes, dupliquées à deux endroits de la ville, séparés de quelques centaines de mètres.
Ces gens se retrouvent donc en soirée, ils pourraient-par malchance- porter les mêmes habits, surtout si leurs affinités s'étendent à la notion de goût (on a déjà précisé qu'ils appartiennent à la même catégorie d'âge et qu'ils ont en commun le lieu de résidence et un souci de l'apparence). Mais, le fait d'être amis ne fait pas d'eux des clones, et ils ont su démarquer leur personnalité, est-ce dû à la chance ou à la diversité de l'offre?
photo 1 : Soirée "on s'habille tous zarant/couture accessible " (retrouvez à quel créateur je rends hommage, ce soir).
photo 2 : On trouve les it-shoes chez Zara, même celles d'Alexa Chung.
photo 3 : "quelle tenue d'Alexa Chung je vais pouvoir trouver en version accessible" se demandent les filles de la 1ère photo : "tout dépend du temps que tu veux y consacrer" répond Alexa Chung, herself.
photo 4 : résultat couture comme souhaité mais comme c'est cheap : on a le droit de s'asseoir par terre!
Et vous, la couture accessible ça vous évoque quoi : un manque de respect de l'oeuvre originale ou au contraire un hommage? S'habiller zarant c'est le début ou la fin d'un rêve couture?

assumer c'est plus facile que supporter







Vous ne me verrez plus (ou pas prochainement) avec ce type de coiffure, d'une part parce que le chignon-banane-Elvis ça ne se tente qu'une fois et que d'autre part, je vais chez le coiffeur demain pour restructurer mes cheveux "work in progress" dont je parlais hier (quand on en arrive à ce genre de tentatives/inepties capillaires, il y a urgence).
Je ne sais pas si je suivrai toutes les suggestions de nininette, entre autre l'idée de revenir à la frange. Je ne sais pas ce que vous en pensez, ou alors je me fais juste une mèche que je pourrais vite laisser repousser si je veux. Reste que mon amoureux aime les cheveux "tous de la même longueur". Choix cornélien que je vous laisse résoudre, votre choix aura valeur de compromis entre lui et moi.
Voilà pour les photos 2 et 3 (chignon-banane-Elvis d'en haut/chignon-banane-Elvis d'en bas). Pour la photo 1 : revenons au post Mina le chat et focus on Mina, pour avoir droit à la suite :
Quand j'ai eu mon chat ma mère était persuadée que je ne tiendrais pas un mois sans la refiler à quelqu'un, qui ne serait pas elle puisqu'elle en avait déjà un et qu'elle m'avait prévenue de ne pas en prendre.
6ans et demi après, je ne regrette pas, autant dire que j'aurais loupé quelque chose tellement cette petite chose rend ma vie plus kawaï. Elle me suit partout dans l'appart, squatte la salle de bain avec moi, et pas seulement parce qu'il y a le chauffage! Elle sait demander ce dont elle a besoin donc ça ne lui arrive jamais de buder dans son coin sans qu'on sache pourquoi. C'est pas tout à fait une fille, du coup.
J'avais pris une femelle comme on aurait pris une colocataire avec qui on aime discuter plutôt qu'un colocataire où une relation de séduction aurait pu s'installer. Pas de possessivité avec mon chat, pas comme avec les matous pas castrés ou plus souvent les chiens qui empêchent un autre mâle d'approcher leur maîtresse.
J'ai pris une femelle comme on espère avoir une fille : pour la complicité qu'on imagine facilitée par l'appartenance au même sexe (et on se trompe).
Mina, elle n'a rien d'humain, elle est simple et facilement satisfaite. c'est très cool de vivre avec elle, même mon copain le reconnaît : c'est le seul chat avec qui il veut bien vivre. Et moi qui pensais "remplacer" Mina à sa mort (je ne m'imagine pas vivre sans chat), mais ça, ça marche déjà pas pour les peluches alors les nounours vivants comme elle, c'est irremplaçable.
La morale de cette histoire, qui permet une structure cyclique avec le titre : on assume plus facilement ses propres choix qu'on ne supporte ceux imposés ou suggérés par les autres.
Et vous, que pensez-vous du chignon-banane-Elvis ? Dois-je retenter la frange? Elle est particulièrement petite la Mina, vous trouvez pas?

mardi 29 janvier 2008

The Camel Lizard Leather Jacket (band)















Plutôt que des titres de post, ce sont des propositions de noms de groupes que je donne...
Ici, oubliez le sens littéral "Le chameau lézard cuir veste" (ou toute autre possibilité : "la veste en cuir de lézard camel" ou "la veste en cuir de chameau-lézard", très cher le cuir de chimère) et traduisez "la veste en cuir camel", le lézard n'a d'utilité que sa sonorité allitérative (ça aurait été une répétition des mêmes voyelles j'aurais dit assonante; à part les profs de français, vous vous rappelez la prosodie (faire de la musique avec les mots) : assonances et allitérations). Parenthèse recommandée par l'éducation nationale (qui sait que la répétition est utile et mélodieuse).
1ère photo : ce cuir me rend songeuse
2ème photo : puis conique (la magie du flou. Tout le monde n'aime pas mais j'aime son surréalisme).
3ème photo : ensuite de dos (pour vous laisser apprécier le détail du bas)
4ème photo :enfin de face ouvert
5ème photo : suivi de, de face fermé.
La genèse de cette acquisition c'est ma récente décision d'entrer dans les magasins de "dames" (ceux où vont ma mère et ma soeur aînée) du type 1.2.3 (où j'ai trouvé un joli foulard gris argenté, cet hiver) et Caroll (où je suis entrée pour la 1ère fois à cette 2ème démarque).
J'ai dépassé mes préjugés avec les arguments entendus de mes aînées : "mise sur la qualité de ces boutiques qui sont plus chères mais de meilleure qualité, donc plus durable".
Ce terme de "durable" ne me renvoie pas du tout à une quelconque conception de la mode (ni même à la définition objective de la mode : une mode qui dure n'a jamais été tendance, c'est une mode qui a toujours été là; c'est donc plus une habitude qu'un habit.).
En fait le mot "durable" est attaché dans ma tête à "développement" (ça s'appelle faire des liens, ou ranger dans les tiroirs de son cerveau, selon les régions). Le développement durable au sens dénotatif, c'est"subvenir aux besoins des générations présentes sans nuire aux générations à venir" et dont le slogan est "nous n'héritons pas de la terre de nos ancêtres mais nous l'empruntons à nos enfants". Pas mal, non? (qui a jeté une pierre au représentant de Greenpeace?).
Tout ça pour arriver dans Caroll, avec un fond d'idée reçue "c'est pas de mon âge, ici" (celle qui parle, c'est l'ado qui squatte encore une partie de ma personnalité, parce que comme je vous dis, ça me fait mal au coeur de mettre les inutiles dehors. Non, ça ne fait pas de moi une schizo pour autant, je gère très bien). La réduction de 70% sur des prix finalement inférieurs à CDC (contrairement à ce que mes préjugés pensaient), ça fait des blouses à 20 ou 25e alors que les 50% chez CDC les amènent à 40 ou 50e. Après ma session AC/DC, limite ça paraissait donné chez Caroll...quand je tombe sur cette veste en cuir à la coupe inespérée (même pas en rêve) : il y a une étiquette -60% accrochée à une étiquette T36 : réaction pavlovienne de ma CB qui connaît le chemin.
Et vous, comment vous la trouvez et combien pensez-vous qu'elle ait coûté (indice : deuxième démarque)? Et, est-ce que ça vous rappelle Starsky et Hutch?

lundi 28 janvier 2008

Frange y pan




Il y a quelques temps, j'ai eu une frange et, comme kate Moss récemment, je l'ai aussitôt laissée repousser (j'arrête là la comparaison).
J'aime pourtant beaucoup la façon dont ce type de coupe encadre le visage. L'inconvénient c'est l'entretien qu'elle demande. Je ne sais pas s'il existe un type de cheveux qui permette de se réveiller avec une frange potable.
Je n'ai jamais été fan du brushing quotidien et tente au maximum de réduire les obligations. Prendre soin de moi se résume à la douche, l'hydratation, les dents, l'épilation, la manucure (souvent une demie french manucure : je ne veux pas dire une seule main, heureusement, mains une base transparente et pas le blanc sous les ongles, qui est déjà là après tout) et la pédicure, moins sympa à faire. Les cheveux c'est : un masque s'ils sont secs sinon shampoing suivi d'après-shampoing et séchage naturel. En bref : je ne veux pas me prendre la tête et "je fais ce que je veux avec mes cheveux". Donc je me les laisse pousser. Et puis, tant qu'on y est pas que la frange : mes cheveux n'ont pas exploré mon dos depuis le lycée : depuis que j'ai le bac, ils transitent d'en dessous de mes oreilles à mes épaules où ils ont alors la mauvaise habitude de rebiquer, sauf...quand ils passent ce fameux cap...celui des épaules.
Et là , je réalise qu'en plus de plaire à mon compagnon de vie (qu'on appellera "SAMVA" pour Sauvage Amour de Ma Vie Amoureuse), j'économise le coiffeur depuis quelques temps: "trop de bonheur dans mon coeur" me semble approprié. Quand je dis amour de ma vie, je sais que vous voyez de quoi je parle mais quand je dis sauvage j'ai bien peur que vous entendiez bestial alors que j'y mets plutôt le sens de libre, insoumis et préservé, en gros, à l'état de nature comme un espace qui n'a pas été modifié par l'homme.
Oui, SAMVA aime les cheveux longs sur les filles (ça n'a rien d'original je vous l'accorde) et s'offre le perfectionnisme de les préférer de longueur égale. Lorsque SAMVA a rencontré mes cheveux, ils avaient comme par hasard tous les critères contrairement à leur habitude. Pourtant, la petite tête qui vit en dessous et qui a tout pouvoir sur ses voisins capillaires, prit la décision du changement : qui n'est pas toujours pour le mieux.
Il y a eu dégradé, il y a eu désépaississement à la hache et il y a eu frange , mais il n'y a pas eu de pain malgré la traduction du titre hispano-fantaisiste, qui a pour lui d'être dans l'actualité de la galette des rois.
Sinon, "frange et pain", pas en même temps, et surtout pas dans mes cheveux. Je n'innove pas à ce niveau, trop dangereux!
Les délires capillaires non-consentis sont très mal vécus parce que oui ça repousse, mais c'est comme dire à quelqu'un qui vient de se casser le bras qu'il n'aura plus mal quand il sera remis. A moins de se projeter dans le temps, on peut faire la gueule le temps que ça passe, OK?
Après cette parenthèse pralino-girlie, revenons à plus fondamental.
L'inconscient collectif et plus encore celui de notre CV (compagnon de vie pour cette fois, curriculum vitae pour une prochaine) influenceraient donc les choix qu'on croit faire seule, sur notre apparence dans un premier temps mais pourrait-il en découler une adaptation de notre personnalité à notre entourage?
Les vraies questions :
Et vous, vous avez tenté la frange ou autre particularité capillaire? Et avez-vous le sentiment que votre personnalité (pas seulement capillaire cette fois) se construise, en partie, de façon déterminée par ceux qui vous entourent? Quelle place reste-t-il alors à l'expression libre de la personnalité? (vous avez 4H, ;D)

Ne restons pas sur un malentendu...


Le fait de ne rien écrire sur ce blog pendant mon week-end mouvementé a inquiété plusieurs personnes qui ont toutes reconnues le malentendu comme les concernant, parmi mes commentateurs : flab et grand_fab dont vous verrez les commentaires, mais pas les mails inquiets, au post : Les soldes de Caro Cass .

Flab pensait que je me vexais de son commentaire sur le pendentif cage et grand_fab : qui est en fait un ami de seconde (Fabrice, ton pseudo ressemble à celui de flabbergasted), et connaît donc caro cass (je ne le savais pas en répondant à son commentaire) pensait que je parlais d'une conversation avec lui sur facebook!

J'étais bien à Montpellier ce week-end mais j'ai été dépassée par les événements nocturnes comme diurnes qui m'ont à peine laissé le temps de dormir (soirées prévues, ménage improvisé mais finalement nécessaire, visites impromptues associées à des rattrapages de cours : cumul impossible).

A part la fatigue, je commence à ressentir un certain dégoût des vêtements, une crise de foie soldesque, d'autant plus que le clash redouté au post : la partie féminine du couple a eu lieu...
Je n'ai pas vraiment réussi à pousser les murs ni à vider mon placard des inutiles, que je reconnais pourtant comme tels mais dont je n'arrive pas à me séparer (bah oui, on s'attache). L'idée de troc n'enchante pas mon compagnon de vie puisque ce système n'a pas pour fonction de faire le vide. Comme mon compagnon de vie(de) est aussi mon compagnon de penderie avant d'être mon compagnon de lit, si je souhaite conserver toutes ses relations intactes, il va falloir que je draine mon dressing.
Surtout que maintenant que les petits nouveaux des soldes (dans l'esprit du T-shirt Marc by Marc Jacobs de la photo : je vous avais dit que 2008 serait plastronnée, pour moi en tous cas) sont enfin sortis de la machine, ils aimeraient trouver leur place au lieu de squatter tantôt les chaises du salon quand on dort, tantôt le pied du lit pour ne plus les voir, en journée.
Je pense à ebay depuis un petit temps mais ça me semble bien laborieux. Je sais que la solution est dans la sélection mais je n'ai pas cette efficacité pour le moment. A la place il me reste de la gaieté, j'en ferai profiter ceux que ça intéresse (quand je parlais de projets qui ne coûtent rien!).

Et vous, vous arrivez à gérer les stocks? Vous avez recours à ebay ou un autre moyen?

vendredi 25 janvier 2008

Le malentendu


Quand on écrit, comme quand on parle, on prend le risque du malentendu. Chaque fois qu'on s'exprime, qu'on pense le faire clairement et qu'on croit que l'autre a compris, l'idée peut être déformée par l'interprétation.

Les vrais quiproquos, ceux qui sont résolus trop tard ou jamais, naissent d'une dénaturation du message entre l'émission et la réception . Le destinataire pense avoir compris mais il peut se méprendre et l'envoyeur n'a pas l'occasion de s'expliquer puisqu'il leur semble à tous deux s'être entendus sur une même réalité.

Les brouilleurs de sens sont l'interprétation et son inséparable subjectivité. Normalement, interpréter c'est expliquer, rendre plus clair mais c'est aussi prendre l'information dans un sens précis : notre cerveau ne valide pas tous les sens possibles dans une suspension de réflexion ; il tranche pour une interprétation, celle qui lui paraît la plus adaptée, la plus plausible et qui n'est pas nécessairement la bonne. Interpréter c'est donner une signification à des propos et c'est le risque de les déformer au point de parfois leur faire dire le contraire de l'intention première. Selon Paul Ricoeur : "l'interprétation est le travail de pensée qui consiste à déchiffrer le sens caché dans le sens apparent", cette définition vaut aussi pour l'interprétation du comédien (cf. la pièce de Camus ci-dessus).

Finalement cet effort d'interprétation, qui est un risque de la communication, n'est nécessaire que quand des propos ont une pluralité de sens possibles. Par exemple "passe-moi le pain" est rarement mal pris, quoique entre en ligne de compte le ton, la tonalité qui sont d'autres indices de l'intention.

Et vous, redoutez-vous d'être mal compris, dans vos blogs ou dans la vie?

Edit : Joyeux anniversaire Cybèle!!

mercredi 23 janvier 2008

les colliers qu'on ne portera pas
























































Je serais bien tentée de vous faire encore un quizz -Qui est la mystérieuse blogueuse des 5 premières photos?- mais ce serait répéter les posts Un sautoir à pendentif pomme et Marc Jacobs, Isabel Marant, et ? du 4 décembre.
Il faut croire que chaque blogueuse m'inspire pour un domaine particulier, thecherryblossomgirl ce sont les sautoirs (ses robes aussi d'ailleurs dont on trouve souvent la réplique chez sa jumelle de blog unejeune-demoiselle : ça mériterait une compil "dress twin").
J'avais donc vu ces photos (1 à 5) ambiance maison de poupée, dînette ancienne (photo 1) et pendentifs originaux (le monde en miniature : patin à glace, lettre à la mer (message in a bottle), mini-cassette et poisson).
C'est forte de cette impression positive que je tombe sur la réplique Etam du pendentif cage à oiseaux (ma mission, rappelons-le est de trouver du couture-cheap, pas cheap d'aspect si possible, et pas seulement chez zara(nt)!), à 13e à la base soldé 50% tout comme ses compagnons d'étalage, tous plus cheap que lui (dans les deux sens du terme cette fois).
Photos 2 à 5 : ces photos vont par paires, elles sont le support d'un jeu des sept erreurs.
Photo 2: porte ouverte, doigts fermés
Photo 3: porte fermée, doigts ouverts
4 et 5 : il y avait un piège ne cherchez pas plus longtemps, c'est une erreur de ma part (il n'y a donc qu'une erreur, la mienne, pas 7), je l'ai envoyée en double et la seule solution pour enlever une photo, c'est de supprimer le post entier. Ce n'était donc pas la seule solution si on considère l'option que j'ai prise (de laisser l'erreur et faire comme si ça devenait utile en la rendant ludique) comme une solution.
Photos 6 à 10 : il y a trois petits oiseaux dans la cage : un rouge, un noir et un blanc. L'inconvénient c'est qu'on ne peut pas faire sa Pierre Perret et ouvrir la cage aux oiseaux, mais remarquez, vu l'écart des barreaux, ils peuvent sortir tout seul.
Mes NAC (nouveaux animaux de compagnie) sont naturellement allés se poser dans ma salle de bain.
Je leur ai trouvé de nouveaux amis d'étalage et me suis alors interrogée sur leur sort. Parmi les reliques à breloques , peu ont eu l'occasion de frôler mon cou. J'adore les colliers originaux, les pendentifs colorés et encore plus les sautoirs à pendentifs discrets qui sont les seuls à se laisser oublier et que je sors injustement plus que les autres.
On en revient à la déclaration de diane, d'hier : "l'accessoire est indispensable et permet de renouveler sans cesse une tenue, mais aussi de renouveler sans cesse les achats combien avez-vous de sacs et de chaussures dans votre penderie?" auxquels j'ajouterai "et de bijoux qui ne connaissent que leur écrin?"

mardi 22 janvier 2008

shopping by night with a maxi man and a maxi bag






















Désolée si je vous sors aujourd'hui des photos d'archives (elles datent de début décembre 2007, souvenez-vous du post prolégomènes à toute compil future sur le flare, j'évoquais déjà le concept du maxi sac à courses, sans roulettes).
Les photos sont l'occasion d'écouler le stock, oui mais, le propos est entièrement d'actualité en ce qui me concerne.
Je voulais aborder les avantages et les inconvénients des courses en centre ville. Comme à Paris, pas d'hypermarché dans le centre de montpellier, uniquement des petites surfaces (shopi, monoprix et Inno -le plus supermarché des trois), avec un choix réduit mais un gain de temps, à part à la caisse!
Solution : les courses nocturnes évitent cette douloureuse étape (je vous renvoie à la dernière photo, pour preuve : on dirait qu'on a ouvert le magasin pour nous), vous avancez dans les rayons, en glissant comme le caddy, sans avoir à anticiper la prochaine borne humaine du slalom géant.
Comme il semble qu'on ait commencé par la photo 6, je vais, tout naturellement vers la 4 et la 5 où on dirait que je range les courses dans mon maxi sac : ce n'est pas le cas avant d'avoir passé la caisse...Méfiez-vous des "impressions", ce n'est pas une science exacte!
Photo 3 : ils font envie ces fruits et légumes...Erreur, ils n'ont que l'apparence de fruits, ils n'ont pas mis le goût à l'intérieur. Les fruits et légumes des supermarchés sont autant des fruits que ceux en plastique du jeu de la marchande.
Mais reprenons tout dans l'ordre (comment ça c'est trop tard, ça revient au même?) :
La 1ère photo m'a vraiment fait affronter cette réalité (plus facile à voir sur les autres), un maxi sac : ça rapetisse (les optimistes diront qu'il diminue le volume des fesses par illusion d'optique). Ce dont n'a absolument pas besoin le mannequin de la photo 2, qui a en plus la chance de faire paraître le sac petit!
Et vous, vous aimez faire vos courses en nocturne, à l'heure où les autres mangent? Pensez-vous que le maxi sac soit réservé aux grandes? Reconnaissez-vous que les impressions peuvent être trompeuses, pas seulement en matière de fruits et légumes?
Edit : Ce sac est en soldes à 15e chez Etam : j'avais le noir, j'ai maintenant le bleu. Et j'arrête là pour l'instant l'inventaire de mes sacs qui rejoint le constat de diane.
Elle posait la question, dans les com' d'hier : "l'accessoire est indispensable et permet de renouveler sans cesse une tenue, mais aussi de renouveler sans cesse les achats (cf. combien avez-vous de sacs et de chaussures dans votre penderie?)"

Les soldes de Caro Cass











Quand mon amie de seconde, Caro cass, a accepté de faire l'objet d'un post, je ne pensais pas qu'elle prendrait autant à coeur cette mission. J'espérais bien sûr une mise en scène de ses trouvailles, mais elle a dépassé mes attentes en se foulant d'un vrai montage! Merci Caro.
Je précise qu'elle a la taille mannequin et pourrait se permettre d'apparaître en pied dans ce blog (je ne me permets pas d'en faire le teaser mais il est bien possible que vous la voyiez mieux dans une autre série).
Elle a choisi de se contenter d'être mannequin de détail pour cette fois puisque sa sélection de soldes est basée sur l'accessoire.
Je cite l'explication qu'elle donne de sa démarche soldesque :
"J'ai tout misé sur l'accessoire cet hiver. L'accessoire, c'est mon gros faible. Je pars du principe que quand t'as une tenue basique ou classique, l'accessoire peut le rendre super funky. Alors j'ai acheté 3 paires de chaussures et un petit sac. Que des bonnes affaires !!"
Le choix de l'accessoire est un très bon réflexe : il donne la possibilité de renouveler notre style, de transformer les tenues qui nous ont blasées.
Les bottes de motardes et les escarpins noirs vernis sont les it-shoes de cet hiver (j'avais affirmé la même chose pour les low boots et les richelieu : c'est vrai aussi, les it-shoes cohabitent).
Les escarpins blancs à porter avec la pochette, pour le joli rappel. La pochette est aussi le sac de cette saison et c'est plus pratique avec une anse, tu as pensé à tout! Une mention spéciale pour le foulard ancien en toile de fond.
Ces photos-montages sont très pro et parlent d'eux-mêmes, à part le bémol de l'absence des informations appelées par les plus curieuses : l'enseigne, le montant de la réduc (info importante pendant la période que nous traversons), et pourquoi pas le prix. Avec un peu de chance, et quelques questions, je pense que Caro Cass se chargera de compléter son bilan soldes en chiffres, dans les commentaires.
Et vous, considérez-vous que ce soit l'accessoire qui fait la tenue? Avez-vous entendu parler du fait que les pulsations cardiaques sont plus fortes à l'achat de chaussures que de vêtements (j'imagine que cette étude n'avait pas 100% de ses résultats allant dans ce sens, vous avez donc le droit de ne pas vous sentir concernées)? Si vous voulez faire votre bilan soldesque dans ce blog envoyez vos photos sur mon mail : grenadine400@yahoo.fr

lundi 21 janvier 2008

foulard tchétchène











Sur la 1ère photo, et les suivantes je porte un foulard offert par ma mère, qui n'a de tchétchène que le surnom que je lui donne -pas ma mère, le foulard- (elle m'a dit textuellement, en me le donnant : si tu ne le portes pas ça peut servir de tissu d'ameublement!...Mais je le porte, tu vois, et je l'aime en plus, il va très bien avec mon manteau Manoush bleu/gris).
Cette 1ère photo sert aussi de preuve à ceux qui doutaient encore : je sais, maintenant, poser du vernis sans me barbouiller les cuticules (en bref : je colorie sans déborder).
Depuis que je me suis découverte cette capacité d'application, je ne me contente plus d'une base brillante : je porte ce rouge de rouge mais aussi du bordeaux ou du fushia foncé, toujours sur ongles courts.
Sur les photos 2 et 3, je porte le foulard à la façon d'une écharpe : il n'a pas la coupe et le petit volume qui permettent de le porter à la Bonnie and Clyde/hype attitude (ou selon les références que vous préférez: lucky lucke, la petite maison dans la prairie) comme sur la 4ème photo.
Cette photo est celle d'une blogueuse, ne vous fiez pas à ce look qui n'est pas représentatif de son style. Ce foulard n'est pas le meilleur de sa collection à mon goût (j'aurai l'occasion de vous en montrer d'autres), mais il a le mérite d'être une pièce commune à nos deux garde-robes!
Et vous, est-ce que vous aimez les influences venues de l'est de l'Europe, ce foulard en particulier jusqu'au look poupée russe (teaser : j'ai prévu de faire une compil poupée russe), et surtout, QUIZZ : qui est la mystérieuse blogueuse de la dernière photo?

samedi 19 janvier 2008

Le dressing de Géraldine Brewster





























Cette première photo de la penderie de punky-b me rappelle la première photo que j'ai mise sur ce blog, dans le premier post : le mode de vie des grenadines (tu vois Flab, ce blog s'appelait encore "mode de vie" mais ce premier titre de post était prémonitoire, bien que simplement farfelu à ce moment).
Elle n'est pas sans me rappeler, également, que je rêve de me contenter de quelques pièces fondamentales. Je parlais dans mon premier post de "basiques", je ne parlais pas de vêtements impersonnels donc indémodables mais vraiment pas amusants à acheter (T-shirt simple, gilet passe-partout et autres chaussettes nécessaires donc aussi agréables à acheter que de faire les courses).
Aller à l'essentiel en ne possédant que des basiques signifie, pour moi, connaître son style suffisamment pour ne pas s'encombrer de vêtements qu'on ne sort qu'à de rares occasions : les vêtements-déguisements (robe de soirée insortable avant minuit, robe de mariée, habits folkloriques et autres fantaisies). Dans cette définition du basique, nous n'aurions donc pas toutes les mêmes pièces essentielles (jean et débardeur pour certaines, robes et froufrous pour d'autres, ou pour la même personne qui exprime sa personnalité plurielle).
La penderie de punky montre qu'avec une base de jean et des robes raffinées, accessoirisés avec intelligence : le style s'acquiert en peu de pièces, finalement, quand on sait être efficace.
Piochez des idées : le gilet long ceinturé sur une robe champêtre (tenue cocon).
Le pull bleu que vous voyez photos 3 et 4, est très représentatif des couleurs qui annoncent l'été.
Comme ce bleu (Klein ou roi) est déjà très en vogue, on verra sans doute se multiplier les touches jaunes (couleur complémentaire du bleu sur le cercle chromatique) dans les accessoires.
Quelle transition sur ces sandales qui sortent d'un rêve (mince, la métaphore a déjà été faite hier à propos du sac moutarde/incarnation onirique).
Mais les transitions pleuvent : ce sac... Que dire?... je veux adopter son jumeau!
Et vous, aimeriez-vous qu'on échange votre penderie contre la sienne, pour quelle pièce en particulier? Et rêvez-vous d'un dressing deux fois moins plein, mais plus efficace?

vendredi 18 janvier 2008

Ce que j'aime chez Géraldine Brewster





























Les plus "blog-mode aware" n'apprendront rien quand je présenterai ce phénomène de mode qu'est punky-b . J'avais déjà évoqué notre homonymie, ce qui avait gratifié ce blog d'un commentaire de miss Brewster (voir la genèse de la grenadine ).
La voici en pied et en vacances, sur cette première photo. Elle fait partie des précurseurs du flare puisque cette photo date d'une époque slim.
La deuxième photo a déclenché une nouvelle quête du graal (qui devra attendre l'ouverture du magasin COS parisien, voir les bulles de la BD).
Je veux porter du plissé étudié! j'avais craqué sur une autre blouse COS-punkienne, au plissé étudié aussi... J'ai trouvé son équivalent CDCien, c'est le seul achat qui valait son pesant d'or lors de mon craquage AC/DC, voir hardcore à CDC (ou CDC attaque la CB) , elle aura bientôt droit à sa série photo (qu'elle mérite plus que toute autre pièce).
Sur la 3ème photo, admirez cette autre possibilité de plissé étudié avec l'une des nombreuses perles robesques de la très inspirée punky.
La 4ème photo est très lilieinthemoon dans la simplicité : sous-pull/marinière et flare (avec un caban, c'est le seul total look qui passe, que demande le peuple marin?).
La 5ème photo : totalement en phase avec mes goûts actuels : le même sous-pull/marinière, sous une blouse simple et efficace, accessoirisée de façon tout aussi efficace : ceinturée, sautoirisée.
Les 6ème et 7ème photos mettent en vedette ce manteau juste parfait, avec la touche couture du col lavallière (aussi joli ouvert que fermé), remarquez l'écharpe enfilée de façon asymétrique pour laisser penser à ceux qui veulent : "que de style et de détachement à la fois" (on évite donc le côté bon élève que donne l'ultra-perfectionnisme).
Je n'oublie pas LA touche moutarde du sac qui provoque chez moi une extase telle que les mots me manquent. Trop de bonheur dans mon coeur (l'expression est à attribuer à la blogosphère) à la vue d'une telle incarnation onirique. Pour éviter de devenir lyrique, je remets à demain la description de l'objet. Donc, demain je vous montre sa penderie, vous comprendrez mieux.
Et vous, les propositions punkiennes vous en pensez quoi, inspirante la fille, non?