The cure for boredom is curiosity. There is no cure for curiosity

vendredi 16 novembre 2007

Mina le chat

Je me concentre aujourd'hui sur la bête qui occupe mon appartement non sans mon consentement plein d'entrain : je n'envisage pas de vivre un jour sans animal. J'ai pourtant survécu jusqu'à l'âge de 16 ans (date de l'arrivée du chat familial), implorant en vain d'adopter n'importe quelle bête à poil.
J'ai donc adopter des garçons avant d'avoir droit à une espèce domestique.
Depuis 6 ans, je vis avec la jolie et douce Mina, un peu trop timide avec les visiteurs (je trouverais ça accueillant un chat qui ronronne pour souhaiter la bienvenue).
Mais elle est chaleureuse dans l'intimité et a bien accepté l'emménagement avec mon copain, moins d'un an après son arrivée. Elle l'a d'ailleurs adopté avec plus de facilité que le jeune homme pré-cité, censé être allergique mais guéri depuis. Je vous donnerais bien la preuve de leur tendresse mutuelle en photo, mais le dit jeune homme refuse d'apparaître dans une lettre ouverte à tous et surtout n'importe qui!
Elle a vraiment, en vrai, ces grands yeux étonnés et innocents qu'on retrouve plus souvent chez les singes . Si je pouvais, j'aurais aussi un chimpanzé : efficace quand on est en phase de patience d'attente d'enfant. J'avoue que j'ai pris un chat à 24 ans en me disant qu'il m'aiderait à ne pas me jeter trop vite dans la maternité!
Comme le montrent les deux dernières photos, elle est coquine et câline, comme Candy...
Des fois je calcule son âge en âge humain (elle va bientôt avoir 49 ans, presque quinqua), quand j'avais vingt huit ans on avait le même âge, mais ça vieillit vite un chat. Je ne veux pas me préparer à sa mort mais je me dis que je devrais prendre un chaton avant sa mort pour ne pas avoir l'impression de la remplacer. C'est toujours un peu triste d'aimer et de s'attacher mais ce serait refuser de vivre que de se priver de ça par peur de souffrir.
Et vous, vous avez des animaux, qu'est-ce qui vous en empêche sinon (ça peut être idéologique) et trouvez-vous aussi qu'aimer c'est toujours prendre le risque de souffrir (un risque assuré dans le cas de la mort, ou la probabilité d'une rupture)?

3 commentaires:

Anonyme a dit…

Tu as mis le doigt dessus ! C'est exactement la peur de le voir disparaître, particulièrement de manière tragique, qui me dissuade d'avoir un animal de compagnie. Plus généralement, dans beaucoup de domaines de la vie j'ai ce type de raisonnement : sans doute une déformation professionnelle d'aversion pour le risque ! :-)

L'attachement pour les animaux domestiques est un sentiment qui peut devenir extrêmement fort et même parfois irrationnel : dans les pays anglo-saxons, on a vu des sociétés proposer de ressusciter par clonage des chats pour qq 40000$, ou encore d'autres proposer de fabriquer des diamants industriels à partir des cendres de l'animal disparu... sans compter ces chiens ou chats devenus multi-millionnaires à la suite d'héritage de maîtres fortunés (véridique !).

Il est très étonnant de constater comment l'affection pour son propre animal s'étend facilement aux autres animaux de la même espèce, mais que cela cesse d'être vrai quand il s'agit des humains. Et je ne vais pas énumérer toute la misère du monde qui suscite souvent moins d'émotion que l'histoire d'un animal blessé...

Anonyme a dit…

flab : je comprends qu'on fasse tout pour se protéger, mais si on ne trie pas, si on ne prend aucun risque, alors on se protège même du bonheur.
Bien sûr, j'espère avoir suggéré d'autres formes d'amour que celui qu'on donne à son animal. Je place l'humain au-dessus de tout, je déteste quand l'amour des animaux cache une misanthropie.

Anonyme a dit…

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